Abstract

Quantitative analyses have the potential to contribute to transitional justice mechanisms, via empirical evidence supporting the memory of victims, allocating proportional responsibility among perpetrators, determining legal responsibility, and supporting historical memory and clarity. However, most data available in transitional justice settings are incomplete. Conducting quantitative analyses relying solely on what is observable and knowable leads to not only incomplete but often incorrect analytical results. This can harm rather than contribute to transitional justice mechanisms. This article outlines different types of data, the ways in which observable data, on their own, are insufficient for most quantitative analyses of interest, presents these limitations via a case study from Syria, and introduces statistical methods to overcome these limitations.

Les analyses quantitatives peuvent contribuer aux mécanismes de justice transitionnelle corroborant le souvenir des victimes grâce à des preuves empiriques, en répartissant la responsabilité proportionnellement parmi les agresseurs, en attribuant la responsabilité légale et en appuyant la mémoire et la clarté historiques. Toutefois, la plupart des données disponibles en contexte de justice transitionnelle sont incomplètes. Les analyses quantitatives fondées uniquement sur les preuves susceptibles d’être observées ou connues peuvent aboutir à des résultats analytiques non seulement incomplets mais aussi incorrects. Ce phénomène peut faire plus de tort que de bien aux mécanismes de justice transitionnelle. Cet article explique comment les données susceptibles d’être observées sont insuffisantes à elles seules pour produire des analyses quantitatives dignes d’intérêt, illustre ces limites par une étude de cas en Syrie, et présente des méthodes statistiques susceptibles de surmonter ces problèmes.

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