Abstract

On croit très souvent que la façon la plus courante de rémunérer les médecins qui offrent des soins de santé primaires – la rémunération à l’acte – n’est pas celle qui offre les meilleurs incitatifs, et plusieurs proposent alors un autre type de rémunération qui implique une forme ou une autre de capitation. Notre objectif est d’évaluer les bénéfices qu’ont retirés des médecins de famille qui, autrefois rémunérés à l’acte, sont maintenant rémunérés selon un barème mixte impliquant une forme de capitation. Notre étude porte sur la période 2000–2004, en Ontario, durant laquelle deux nouveaux types de rémunération ont été mis en place. Nos données proviennent d’une enquête menée auprès de médecins de famille, de renseignements administratifs qui décrivent la pratique de ces médecins et d’informations tirées de leurs déclarations de revenus. Nous utilisons des techniques d’évaluation non expérimentales et diverses techniques empiriques pour évaluer l’impact du changement de type de rémunération sur les revenus de ces médecins. Nos résultats indiquent que, tel que le soutient le gouvernement de l’Ontario, un type mixte de rémunération permettrait d’augmenter le revenu des médecins, puisque nous estimons que les revenus des médecins qui ont changé de type de rémunération ont maintenant, toutes choses étant égales par ailleurs, des revenus plus élevés d’environ 25 %.

Abstract

It is widely believed that the traditional way of remunerating primary care physicians—namely, the fee-for-service (FFS) mechanism—generates suboptimal incentives to health care providers. The alternative payment scheme that is typically preferred involves some form of capitation. The objective of this paper is to investigate the degree to which family physicians (FPs) benefited financially after having switched from the traditional FFS mode of payment to a blended scheme involving capitation. The setting is Ontario over the period 2000–2004, during which two new payment models were implemented. We utilize a special survey of FPs that is merged with unique administrative data describing their medical practices as well as with income data drawn from their tax returns. We apply the methods of the non-experimental program evaluation literature to assess the impact of a change in remuneration scheme on FPs’ income levels. Applying a battery of empirical techniques, our findings support the Ontario government’s claims that adopting a blended payment model would increase the incomes of FPs. We estimate that physicians who switched remuneration schemes earned incomes that were approximately 25 percent higher, ceteris paribus.

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