Abstract

Cet essai signale la présence d’un conflit narratif entre le visuel et l’audio dans le cinéma de l’Afrique au sud du Sahara, particulièrement dans les films d’Ousmane Sembène, Djbril Diop Mambety, Idrissa Ouédraogo, et Abderrahmane Sissako. Le résultat de cet antagonisme est que le son s’installe au premier rang narratif et remplace l’image d’une manière assez agressive et violente. Le son devient par conséquent l’élément narratif qui contribue le plus à la définition du sujet postcolonial.

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