Abstract

L’abus de résidents par d’autres résidents parmi de foyers de soins de longue durée (SLD) implique l’agressivité et la violence et peut avoir des conséquences graves pour tous les deux, agresseurs et victimes. Jusqu’à présent, il n’y a eu aucune tentative d’évaluer systématiquement la portée de ce problème au Canada. Pour combler cette lacune, nous avons entrepris une étude de délimitation de l’étendue pour améliorer la compréhension de l’abus chez les résidents des foyers de SLD. Nous présentons aussi un ensemble redigé de données canadiennes sur l’abus chez les résidents. On a cherché neuf bases de données bibliographiques électroniques; un total de 784 résumés a été trouvés, mais seulement 32 ont satisfait les critères d’inclusion. La majorité des documents (75 pour cent) étaient des études de cas rétro-perspectives, des études qualitatives et critiques/commentaires. Parmi eux, seuls 14 se consacrent exclusivement à l’abus parmi les résidents. L’ensemble redigé de données canadiennes suggère que l’abus des résidents par d’autres résidents représente environ un tiers des cas d’abus signalés. Afin de faire connaître cette phénomène et d’aider à diminuer son incidence, des recommandations pour la recherche future, la pratique clinique et la politique sont fournis.

Resident-to-resident abuse involves aggression and violence that occurs between long-term care (LTC) home residents and can have serious consequences for both aggressors and victims. To date, there has been no attempt to systematically assess the breadth of the problem in Canada. To address this gap, we undertook a scoping review to enhance understanding of resident-to-resident abuse in LTC homes. A redacted Canadian data set on resident-to-resident abuse is also reported on. Nine electronic literature databases were searched; a total of 784 abstracts were identified, but only 32 satisfied the inclusion criteria. The majority of records (75%) were retrospective case studies, qualitative studies, and reviews/commentaries. Of these, only 14 focused exclusively on resident-to-resident abuse. The redacted Canadian data set suggests resident-to-resident abuse makes up approximately one-third of reported abuse cases. Recommendations for future research, clinical practice, and policy are provided to raise awareness of this phenomenon to help decrease its incidence.

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