Abstract

The colonial history and political economy of Angola through years of conflict have marginalized the Ovumuila, a proportionately small ethnic group living primarily in the southwestern corner of the country. Yet it is precisely this constructed “backwardness” that has, ironically, rendered them targets of the contemporary colonialist enterprise of medicine and evangelical Christian mission. Drawing on ethnographic fieldwork at a rural clinic, this article discusses how Ovumuila women with tuberculosis are characterized as “unreached” and “at risk,” thus providing the impetus for an incessant and penetrating agenda of salvation.

L’histoire coloniale et l’économie politique de l’Angola lors des années de conflit ont marginalisé les Ovumuila, un groupe ethnique relativement minoritaire habitant la région sud-ouest du pays. Or, il est ironique que leur présumé « retard » ou « isolement » soit précisément ce qui les a désignés comme la cible de l’entreprise coloniale contemporaine sous forme de missions médicales et évangéliques chrétiennes. À partir d’un terrain ethnographique dans une clinique rurale, cet article examine comment les femmes Ovumuila atteintes de la tuberculose sont caractérisées comme « à risque » et « non contactées », entraînant un programme des plus soutenus visant à assurer leur salut.

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