Abstract

Questions of who is understood to have agricultural knowledge, and how this perception influences knowledge exchange, uncover power imbalances in local, national and international relations. Analysis of fieldwork in Norte de Potosí, Bolivia, finds that NGO and state agronomists position themselves as teachers to farmer-students, masked by participatory language. Barriers to knowledge exchange and collaboration remain stubbornly entrenched even in efforts to transcend power relations and improve participatory approaches. Ironically, agronomists are positioned to hold both “expert” and “local” knowledge, which is then repackaged within agroecology. Meanwhile, farmers using compliant discourse (sometimes strategically) continue to be positioned as lacking.

Comprendre qui est perçu comme détenteur du savoir agricole et comment cette perception pèse sur l’échange des savoirs met au jour les inégalités de pouvoir qui soustendent les relations locales, nationales et internationales. L’analyse d’une enquête de terrain réalisée à Norte de Potosí, en Bolivie, révèle que les agronomes des ONG et de l’État se positionnent comme enseignants auprès d’agriculteursétudiants, ce que masque le langage participatif. Les obstacles à l’échange des savoirs et à la collaboration demeurent puissants, même au sein d’actions visant à dépasser les rapports de pouvoir et à améliorer les approches participatives. Ironiquement, les agronomes se voient positionnés comme détenant à la fois des savoirs « experts » et des savoirs « locaux », ce qui se trouve ensuite reformulé dans l’agro-écologie. Parallèlement, les agriculteurs qui tiennent (parfois de façon stratégique) des discours conformes continuent d’être positionnés comme étant déficients.

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