Abstract

During the early 1970s, a group of small-scale vendors in Challapata, Bolivia, fought for and won the right to sell in the marketplace. In doing so they undermined the power of a local group of elite shopkeepers and built the plaza that has become the centre of the town’s marketplace activity. Although the original collective action sought to assert a disadvantaged group’s right to gain a livelihood, the inequalities and practices of exclusion that vendors once fought against have been reproduced over the course of a generation. In this article I explore how and why this transition occurred and suggest that the case study provides a cautionary tale about the struggles of marginalized groups.

Au début des années 1970, un groupe de petits vendeurs à Challapata, en Bolivie, ont lutté et obtenu le droit de vendre leurs produits sur la place du marché. Ce faisant, ils ont sapé le pouvoir d’un groupe local de commerçants influents et construit la plaza qui est devenue le centre des activités du marché de la ville. Bien que l’action collective initiale ait visé à défendre le droit d’un groupe défavorisé à subvenir à ses besoins, les inégalités et les pratiques d’exclusion contre lesquelles ces vendeurs ont alors lutté se sont reproduites au bout d’une génération. Dans cet article, j’explore comment et pourquoi cette transition a eu lieu, et suggère que l’étude de cas fournit une leçon de prudence en ce qui a trait aux luttes des groupes marginalisés.

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