Abstract

Entering the global search for an ever-elusive sense of security, Guatemalan homes are adorned with razor wiring. Modern security paraphernalia today build on the long-standing socially accepted paranoia about outsiders disrupting the sanctity of the home. The country’s history of inter-ethnic inequality and political violence now reinforces a particular architectural aesthetic that symbolizes the ways that relationships with outsiders are understood. Yet residential spaces in the city core are not solely a product of underlying cultural and historical influences but also reflect more recent market-oriented neoliberal patterns of consumption and citizenship.

Attendu la quête globale d’un sentiment de sécurité toujours évanescent, les résidences du centre-ville de Ciudad Guatemala sont entourées de fils barbelés. Tout l’attirail de la sécurité moderne s’appuie aujourd’hui sur une paranoïa socialement acceptée par rapport aux étrangers qui perturberaient la sacralité du chez-soi. L’histoire du pays, en termes d’inégalités ethniques et de violence politique, renforce une esthétique architecturale qui symbolise les façons dont les relations entre les résidants et les étrangers sont perçues. Cependant, les espaces résidentiels ne constituent pas seulement un produit d’influences culturelles et historiques : ils reflètent aussi les plus récentes orientations des schémas néolibéraux de la consommation et de la citoyenneté.

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