Abstract

This article uses the life of Alice James to reread her brother Henry’s novel, The Bostonians. Alice, who was a partner in a Boston marriage, and her illnesses, of which she wrote in her letters and diary, provides a means of reassessing the gender dynamics of James’s only novel about suffrage and the women’s movement. Her life sheds light on and offers an alternative reading of the novel’s problematic heteronormative movement.

Cet article propose, à partir de la vie d’Alice James, une relecture du roman de son frère Henry, The Bostonians. La personnalité d’Alice, qui connut un mariage à la bostonienne, et ses maladies, dont elle parle dans ses lettres et son journal, permettent un réexamen de la dynamique entre hommes et femmes dans le seul roman de James à prendre pour objet le droit de vote et le mouvement féministe. La vie d’Alice James éclaire sous un jour nouveau la question, problématique dans le roman, du mouvement hétéronormatif.

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