-
Peuples Noirs, Peuples Africains à la croisée idéologique avec Fanon et Achebe
- Nouvelles Études Francophones
- University of Nebraska Press
- Volume 29, Numéro 1, Printemps 2014
- pp. 129-146
- 10.1353/nef.2014.0050
- Article
- Additional Information
- Purchase/rental options available:
Avec Peau noire, masques blancs de Frantz Fanon, et Le Monde s’effondre de Chinua Achebe, une théorie sociale postcoloniale se concrétise dans la lutte de libération mentale de l’Africain face à l’ex-colonisateur et à la classe bourgeoise et dirigeante africaine, relais du maître Blanc. La contribution romanesque de l’auteur camerounais Mongo Beti à cet effort de société reste palpable; cependant, lorsqu’il s’agit de Peuples Noirs, Peuples Africains, sa revue publiée de 1978 à 1991, loin de mouler ses textes dans un discours purement théorique ou poétique, il parvient à asseoir une nette influence sociale du journalistique dans l’arène traditionnelle du romanesque. À partir d’une étude diatopique, thématique et philosophique qui fait de Peuples Noirs, Peuples Africains un palimpseste de la littérature africaine anti-néocolonialiste, cet article propose une contribution interdisciplinaire, à la croisée idéologique et romanesque de deux géants de la théorie postcoloniale africaine, Chinua Achebe et Frantz Fanon.