Abstract

In 1957, Indonesia shocked the maritime powers of the world when it drew straight baselines enclosing the archipelagic state. Canadian legal experts studied the case thoroughly, debated the prospects of its success, and anticipated the types of precedents it might set—particularly for the Canadian Arctic. Although Indonesia proved an imperfect archipelagic analogue, its actions encouraged officials to contemplate the extent of Canada’s Arctic domain. Balancing national interests, alliance politics, and competing interpretations of international law, Canadian decision makers devised a prudent, pragmatic approach that allowed others to push the boundaries of maritime law and establish a foundation so that Canada could secure sovereignty over its Arctic waters.

En 1957, l’Indonésie avait créé un émoi parmi les puissances maritimes du monde en définissant les limites de son État archipélagique par la méthode des lignes de base droites. Les spécialistes canadiens du droit avaient minutieusement analysé le cas, pesé ses chances de réussite et essayé de prévoir le type de précédents qu’il pouvait établir, en particulier pour la région de l’Arctique canadien. Bien que l’analogie avec l’archipel indonésien se soit avérée imparfaite, le geste a encouragé les fonctionnaires à envisager une extension de la zone arctique du Canada. Mettant en balance les intérêts nationaux, le jeu des alliances et certaines interprétations concurrentes du droit international, les décideurs canadiens ont adopté une approche prudente et pragmatique qui a permis à d’autres de reconfigurer les balises du droit de la mer et d’établir des bases telles que le Canada puisse asseoir sa souveraineté dans les eaux arctiques de son territoire.

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