Abstract

Claiming a rise in marriage fraud, the Harper government launched its antimarriage fraud campaign in 2011, aiming to both prevent and stigmatize the formation of relationships in order to immigrate to Canada. In this article, I examine the implications this crackdown has for family class immigration and question the government’s empirical justification for initiating this campaign. I contend that while the language of the campaign appears to be neutral, the campaign’s framing allows for the continued targeting of specific relationships. This allows the government to reinforce a narrative of family class immigration based on a normalized conception of the conjugal family unit.

Prétextant une augmentation des fraudes relatives au mariage, le gouvernement Harper a lancé en 2011 une campagne contre les mariages frauduleux. Cette campagne visait à la fois à prévenir et à condamner les relations nouées dans le but d’immigrer au Canada. J’examine ici les conséquences de ces mesures énergiques sur l’immigration pour regroupement familial et mets en cause la justification empirique avancée par le gouvernement pour lancer cette campagne. Je prétends que malgré l’apparente neutralité langagière de la campagne, sa formulation cible précisément certains types de relations. Cela permet au gouvernement de consolider un récit de l’immigration pour regroupement familial fondé sur une conception normalisée de la cellule familiale conjugale.

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