Abstract

Over two decades have passed since Charles Taylor published his work on the gap between English Canada and Quebec. However, recent statements by political leaders have shown that this gap has not closed, but widened. This article attempts to explore some of the philosophical underpinnings which inform debates in the “Solitudes.” By doing so, I attempt to further explain the historical significance of liberalism and nationalism by using Quebec and English Canada as case studies to show the modern relevance of liberal political theory. While languages obviously play a role, it is just as important to understand metaphorical language in order to help understand and, hopefully, bypass the gap of understanding between these two geographically and politically linked entities.

Plus de vingt ans se sont écoulés depuis que Charles Taylor a publié son ouvrage sur le fossé qui sépare le Canada anglais et le Québec. Certaines déclarations récentes de politiciens suggèrent que l’écart, au lieu de se combler, se serait creusé. Dans cet article, j’entreprends d’explorer certains des présupposés philosophiques qui étayent les débats dans les deux « solitudes ». Ce faisant, je tente d’expliquer la signification historique du libéralisme et du nationalisme, en me servant du Québec et du Canada anglais comme de cas de figure qui illustrent la pertinence, aujourd’hui, d’une théorie politique libérale. Bien que les langues, évidemment, y jouent un rôle, il me parait tout aussi important de décrypter le langage métaphorique pour baliser – et, je l’espère, contourner – le fossé qui empêche ces deux entités géographiquement et politiquement liées de se comprendre.

pdf

Share