Abstract

This article tests two hypotheses about the labour force participation of women in Hamilton in 1911: first, that single women took paid jobs to compensate for lack of jobs or low earnings among male kin; second, that the need for labour in their households discouraged single women from entering the labour force. These hypotheses are tested by using the entire population of Hamilton, as recorded in the 1911 census. Neither hypothesis receives strong confirmation. The tentative conclusion is that non-material motives were likely to be highly significant in the movement of women into paid labour in this period. This article uses only a small fraction of the sources available on the subject of women and work in Canada, and new empirical riches offer unprecedented opportunities for historians interested in women and work.

Abstract

Le présent article met à l’épreuve deux hypothèses concernant la participation des femmes sur le marché du travail à Hamilton en 1911 : premièrement, que les femmes célibataires occupaient des emplois rémunérés pour faire contrepoids au chômage ou à la sous-rémunération des hommes; deuxièmement, que les travaux ménagers dont il fallait s’occuper décourageaient les femmes célibataires d’intégrer le marché du travail. Aucune de ces hypothèses, vérifiées à l’aune du recensement complet de la population de Hamilton en 1911, ne s’avère entièrement. La conclusion provisoire fait valoir que des motifs non matériels ont sans doute eu un rôle très important dans l’intégration des femmes à la population active à cette époque. Cette recherche fait appel à une fraction à peine des sources disponibles sur la question des femmes et de la main-d’œuvre au Canada. Ce genre de nouvelles données empiriques ouvre des débouchés sans précédent pour les historiens s’intéressant à la question des femmes et du marché du travail.

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