Abstract

Passionnée depuis l’enfance par la minéralogie et la paléontologie, George Sand porte à ces sciences une extrême attention, autant scientifique que poétique. Tout comme Jules Verne, dont elle était l’amie, elle voue une passion pour les mondes souterrains et leurs représentations, comme en témoigne la parution quasi-concomitante, chez le même éditeur Jules Hetzel de Laura, voyage dans le cristal, en janvier 1864, pour Sand, et Voyage au centre de la terre, en décembre 1864, pour Verne. Une analyse bachelardienne des romans, sous le prisme de La terre et les rêveries de repos, montrera la prégnance du poétique, voire du mysticisme, dans la description scientifique, chez les deux écrivains.

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