Abstract

Different categories of services present different policy issues for financing health care. This conceptual paper suggests four categories: (1) public health services for the entire population; (2) basic health care to individuals, where anticipated costs are small and relatively homogeneous; (3) potentially catastrophically expensive services to individuals, where costs are skewed but not predictable; and (4) potentially catastrophically expensive services to individuals, where anticipated costs are both skewed and predictable. Using Canadian and Manitoba data to illustrate some implications of the distribution of health expenditures, we suggest policies suitable for one category of services may not necessarily work for others. The small proportion responsible for incurring high health expenditures are not attractive candidates for voluntary risk pools, particularly in competitive markets.

Abstract

En matière de politiques publiques, le financement des soins de santé doitêtre analysé de différentes façons selon les types de soins considérés. Dans cet article, nous suggérons quatre catégories de soins : (1) les services de santé publique, offertsà l’ensemble de la population ; (2) les soins individuels de base, dont les coûts prévus sont assez faibles et plutôt homogènes ; (3) les soins offertsà certains individus et dont les coûts sont potentiellement catastrophiques, ces coûtsétant faussés et non prévisibles ; et (4) les soins offertsà certains individus et dont les coûts sont potentiellement catastrophiques, ces coûts sont faussés mais prévisibles. Pour illustrer certaines implications de la distribution des dépenses en santé, nous utilisons Grâceà des données manitobaines et canadiennes, nous illustrons ensuite certaines implications de la distribution de ces soins ; nous montrons ainsi que des politiques qui conviennentà l’une des catégories de soins ne conviennent pas nécessairement aux autres. Par exemple,à cause de la faible proportion des services associés aux dépenses démesurémentélevées, la mise en commun volontaire des risques dans ces cas n’est pas une avenue intéressante, surtout sur des marchés compétitifs.

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