In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:

326 LETTERS IN CANADA I began the review by indicating the strong impression of completion in the pattern that seemed to emerge from the fiction this year. The Rebellion of Young David and Other Stories (McClelland & Stewart, 138, $7.95) is unmistakably of that kind and company. Thestories range much wider, of course, than just in the matter of David. And yet insofar as Ernest Buckler's first novel has remained - and continues to increase its force - as a genuine classic in the full sense of that somewhat shady term, the crucible of its generation, the stages towards it and its final Romantic ironic ecstasy are in these narratives. Retrospective and parabolic, they emerge as anticipated stages that were to be absorbed and united into the myth that was embodied in the ascent of the mountain. Perhaps this kind of preliminary is exactly what the complexities of Buckler's novel require , to make the reader realize how difficult the reading often is and must be. The later/more fully realized David achieved a measure of ecstasy through a tragic irony: his last vision turned out to be beyond life itself. There has loomed, in many of the fictions here as in the past, this thrust to the point at which all falls into place, the road from Deptford is seen, Shore's innocence realized. But as with the old Cunards, it is as much in the journey as in its end that the myth must touch. (O.H.T. RUDZIK) ROMANS, RECITS, NOUVELLES, CONTES Meme quand il est fait par une femme, Ie bilan romanesque annuel reserve habituellement peu de place aux romancieres. Comment, sans ceder au parti pris, consacrer plus d'une faible fraction de l'espace limite de ceUe chronique ades auteurs qui peuvent difficilement revendiquer a leur credit Ie cinquieme des romans publies dans une annee et pas necessairement Ie meilleur cinquieme: 'Rendez aCesar ...' En bouleversant les previsions les plus optimistes, I'Annee internationale dela femme nous oblige a ajouter: '... et a la femme ce qui lui appartient.' En 1975 plus de la moitie des romans que}:,ecois etaient dus a une plume feminine. A cette premiere constatation, qui suffirait a elle seule a justifier une attention particuliere aux romancieres, s'en ajoute une seconde qui acheve de faire renverser la vapeur: les meilleurs romans de l'annee ont ete ecrits par des femmes. On ne s'etonnera donc pas sicette chronique se tourne carrement cette annee vers '1'autre' moitie de l'univers romanesque. Si les romanciers ne nous avaient familiarises depuis quelques annees deja avec l'omnipresence et la toute-puissance d'un 'je' narrateur, 'deus ex machina' moderne, temoin, acteur et, de surcroit, ecrivain, l'on aurait cru deceler, en lisant les romans ecrits par des femmes, une caracteristique de la romanciere recourant volontiers au 'je' pour ex- ROMANS, RECITS, NOUVELLES, CONTES 327 primer sa subjectivite, sa sensibilite personnelle, son attachement au passe ou a celui des siens, ses retours vers l'enfance, l'adolescence, Ies premieres amours, ses deceptions, sa condition de femme, ses frustrations , ses reves, l'ideal, la religion ... son apprehension de la solitude, de Ia vieillesse, des fins dernieres. Encore que ces preoccupations ne soient pas absentes de Ia plupart des romans feminins, l'on ne peut pas dire qu'elles appartiennent exclusivement a la production feminine. L'on ne peut davantage affirmer que les audaces novatrices sur Ie plan formel fassent peur au conservatisme de ces gardiennes par excellence du foyer des valeurs. Avant de se projeter avec l'enthousiasme delirant d'un Victor-Levy Beaulieu dans les voies incertaines d'un avenir encore indetermine et confus, de se livrer corps et arne a une sorte de jeu prophetique et aux bouleversements d'une creation visionnaire et apocalyptique, les femmes savent d'instinct qu'il leur faut regler un compte avec Ie passe et avec elles-memes. EIles n'ont pas toutes pour livrer cette bataille la serenite ni la surete d'une Anne Hebert ou d' une Marie-Claire Blais. Dans bien des cas, leur revolte reste sterile, Ila montagne en travail enfante une souris,' l'acte d'ecrire etant submerge par Ie defoulement et l'agressivite qui...

pdf

Share