Abstract

L’article avance l’argument qu’il faut compléter les taux de criminalité traditionnels par des quotients de l’emplacement des crimes (QEC) afin d’expliquer les tendances de criminalité au sein d’environnements ruraux. Bien qu’elle ait été ignorée auparavant, la surreprésentation de la violence rurale doit être évaluée afin de réduire la criminalité. Une étude se concentrant sur les infractions contre les biens et les crimes violents dans la province canadienne de la Colombie-Britannique démontre une différence marquée dans la distribution des types précis de criminalité, ce qui indiquerait la possibilité d’une différence urbaine-rurale en matière de causes de la criminalité. Cet article démontre que, en Colombie-Britannique, les zones rurales peuvent être considérées comme étant des zones qui se spécialisent dans les crimes violents.

Abstract

The article presents an argument for supplementing traditional crime rates with crime location quotients (LQC) for purposes of explaining crime patterns within rural environments. Although largely ignored in the past, the overrepresentation of rural violence requires assessment for crime reduction purposes. Focusing on property and violent offences distributed across the Canadian province of British Columbia, there is a sharp divide in terms of the distribution of specific types of crime that reflects the possibility of an urban–rural difference in terms of crime causation. This article demonstrates that, in British Columbia, rural areas might be considered to be areas that specialize in violent offending.

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