Abstract

How and why did Canada end up with a Truth and Reconciliation Commission (TRC) rather than a judicially based public inquiry in response to Indian Residential Schools? Using a constructivist-interpretivist approach with interview research with twenty-three key actors, this article traces the path toward the Indian Residential Schools Settlement Agreement. It examines in particular the shift from calls for public inquiry to truth and reconciliation. In sourcing the idea of a TRC, it gauges the balance between transnational influences and home-grown elements and suggests that two different approaches to a truth commission were merged during the settlement negotiations. One approach, associated with the Assembly of First Nations, focuses on accountability and public record, and the other, associated with survivor and Protestant organizations, is more grass-roots and community-focused. This article looks at hybridity and gaps in the TRC’s design, suggesting that the two visions of a truth commission continue to exist in tension.

Comment et pourquoi le Canada a-t-il abouti avec une Commission de vérité et réconciliation (CVR) plutôt que de mettre en place une enquête publique judiciaire sur le système de pensionnats indiens? À l’aide d’une approche constructiviste-interprétative et de travaux de recherche effectués au moyen d’entrevues avec vingt-trois principaux acteurs, cet article trace le parcours vers la Convention de règlement relative aux pensionnats indiens. Il examine notamment le passage des demandes d’une enquête publique vers des demandes de vérité et réconciliation. Examinant le concept d’une CVR, ce texte mesure le juste équilibre entre les influences transnationales et les éléments canadiens et suggère que deux différentes approches d’une commission de vérité ont été combinées lors des négociations menées en vue du règlement. L’une des approches, associée à l’Assemblée des Premières Nations, est centrée sur la responsabilisation et le domaine public, tandis que l’autre, associée aux organisations protestantes et de survivants, est davantage centrée sur des idées populaires et communautaires. Cet article examine l’hybridité ainsi que les lacunes dans la conception de la CVR et suggère que les deux visions d’une commission de vérité continuent d’exister en tension.

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