Abstract

La critique récente sur les procédés du comique s’est beaucoup intéressée à l’ironie, au mot d’esprit, au persiflage, mais beaucoup moins à la pratique de l’humour et du Galgenhumor dans les œuvres du xviii e siècle. La littérature à la première personne (narrative, épistolaire, mémorielle) offre pourtant un riche matériau pour saisir le mécanisme psychique de l’humour noir à partir des concepts freudiens. Les textes de Denis Diderot et de Casanova témoignent d’une fine perception des ressources de l’humour et de son inscription littéraire, sur le plan de l’énonciation et du partage du mot humoristique avec le lecteur.

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