Abstract

Cet article se propose d’examiner la place des Hommes qui me parlent (2011) dans l’oeuvre de l’écrivaine mauricienne Ananda Devi; en quoi ce texte marquerait ou non une rupture dans la démarche de l’écrivaine de s’écrire soi, et de proposer à ses lecteurs un rapport renouvelé à l’écriture et par-delà à la littérature. Il s’agira notamment de considérer le processus de retour sur ses textes antérieurs, comment et en quoi Ananda Devi se retrouve en ses personnages, et ce faisant offre une réflexion sur le rôle que joue l’écriture pour elle, que ce soit à travers l’image que renvoie ce miroir tendu par les hommes, qui [lui] parlent, ou les figures tutélaires qui l’engagent plus avant dans l’acte et le pacte d’écrire.

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