Abstract

This chapter argues that building a theory of strong or weak mayoral leadership in the United States and Canada poses many challenges. But there is no reason why a theory of mayoral leadership has to be specific to the national context. Institutional structures may be different in the two countries, attitudes about government may vary, but mayoral leadership in both countries is about establishing a general policy or problem narrative, influencing senior levels of government and crisis management, and usually about proposing projects rather than unilaterally promulgating. For students of mayoral leadership, national affiliation is not the main dividing line, but rather how we think about leadership as a concept, regardless of country. There are marked differences concerning how such terms as “strong mayor,” “power,” and “leadership” should be understood. Determining the relative weight of such variables as personality, political culture, interests, and institutions is also a complicated matter, and there remains considerable confusion over research methods and appropriate questions, not to mention the difficulty of sorting out facts from groundless popular assumptions. The literature on mayoral leadership is much more extensive in the United States than it is in Canada. But the task of building a Canadian literature, almost literally from scratch in many instances, also affords an opportunity: to study mayoral leadership as a pre-emptive exercise—that is, narrowing or defining an agenda, instead of actually wielding formal authority or necessarily creating big projects.

Abstract

Ce chapitre fait valoir que le développement d’une théorie du leadership (fort ou faible) des maires aux États-Unis et au Canada représente de nombreux défis. Mais il n’y a pas de raison pour laquelle une théorie du leadership des maires doit être spécifique à un contexte national. Les structures institutionnelles peuvent être différentes entre les deux pays et les attitudes concernant le gouvernement peuvent varier, mais, dans les deux pays, le leadership des maires consiste à : établir une politique générale ou un récit axé sur le problème, influencer les niveaux supérieurs de gouvernement et gérer les crises, et, généralement, proposer des projets au lieu de les promulguer de manière unilatérale. Pour ceux qui étudient le leadership des maires, l’affiliation nationale n’est pas la ligne principale de séparation. Au contraire, cette ligne est la manière dont nous pensons au leadership en tant que concept, et ce, peu importe le pays. Il y a de grandes différences concernant la manière dont des termes comme « un maire fort », « pouvoir » et « leadership » devraient être compris. La détermination du poids relatif de variables comme la personnalité, la culture politique, les intérêts et les institutions est aussi compliquée. Par ailleurs, il demeure une confusion considérable en ce qui concerne les méthodes de recherche et les questions appropriées, sans oublier la difficulté liée au triage de faits et des hypothèses populaires sans fondement. La recherche sur le leadership des maires est beaucoup plus grande aux États-Unis qu’au Canada. Par contre, la tâche de développer un corpus canadien, en partant littéralement de zéro dans de nombreux cas, offre aussi une occasion d’étudier le leadership des maires en tant qu ’exercice préventif, c’est-à-dire de cerner et de définir un programme, au lieu de brandir une autorité formelle ou de créer de grands projets.

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