Abstract

In 1884, the Handbook for the Dominion of Canada was produced by the Montreal organizing committee for the first-ever meeting of the British Association for the Advancement of Science to be held outside of the British Isles. At first glance, the Handbook resembles present-day tourist guides in that it separates the country into sections, provides historical and natural historical descriptions for each, and identifies major sights. Yet its style blends scientific and bureaucratic diction, it is almost completely shorn of affective qualities, it contains few illustrations but an excess of statistical and scientific information, and it proposes what would seem to us to be erratic itineraries through places such as mines, mental asylums, factories, or waterworks. This article uses the Handbook to think about tourist handbooks as forms of middlebrow mediation of touristic experience that draw heavily on the emergence of bureaucratic and scientific diction to establish their cultural authority. It questions conventional constructions of nineteenth-century Canadian tourism in terms of the Romantic desire for the untamed, the exotic, and the sublime. Furthermore, it suggests that the Handbook was written in hopes of enrolling the visiting British scientists into a larger project of encouraging British immigration to Canada.

Abstract

En 1884, le comité organisateur de Montréal a produit le Handbook for the Dominion of Canada pour la toute première réunion de la British Association for the Advancement of Science à être tenue à l’extérieur des Îles Britanniques. À prime abord, le Handbook ressemble aux guides touristiques actuels parce qu’il divise le pays en sections, fournit des descriptions historiques et naturelles pour chacune, et signale les points d’intérêt. Même si son style est un mélange de diction bureaucratique et scientifique, il est presque complètement dépourvu de qualités affectives, il contient peu d’illustrations mais un excès de données scientifiques et statistiques, et il propose ce qui nous semblerait être des itinéraires imprévisibles dans des lieux comme des mines, des asiles pour malades mentaux, des usines, ou des réseaux d’aqueducs. Le présent article utilise le Handbook pour décrire les guides touristiques comme une formule grand public moyen-terme de l’expérience touristique, qui table en très grande partie sur l’émergence de la diction bureaucratique et scientifique pour établir leur autorité culturelle. Il remet en question les constructions classiques du tourisme canadien du dix-neuvième siècle en termes de désir romantique pour l’indompté, l’exotique, et le sublime. En outre, il suggère que le Handbook a été écrit dans l’espoir d’enrôler les scientifiques anglais dans un projet plus vaste visant à encourager l’immigration britannique au Canada.

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