Abstract

The authors propose place pluralism as common ground for Canadian studies and environmental studies. In doing so, they draw on John Ralston Saul, Charles Taylor, work on environmental justice in Canada, and articulations of social inclusion. Research using the multi-faceted notion of place has been a key contribution of both fields. Canada is a network of places in which social and ecological plurality combine in diverse ways; Canada is a multi-placed mosaic. Ultimately, place pluralism relies on the twin processes of decolonization and reinhabitation. Saul recently described Canada as "a métis civilization" claiming that an Aboriginal mindset underlies Canadian sociality. Taylor articulates a moral ontology situated in social relationality that leads towards a deep pluralism. The authors extend these approaches to articulate a joined-up praxis that includes both social and environmental features. Finally, drawing on Taylor's explication of strong evaluation, the authors argue that place pluralism forms a basis for Canadian-styled just sustainability consistent with the pressing needs of the twenty-first century.

Abstract

Les auteurs proposent le pluralisme spatial comme point commun des études canadiennes et des études environnementales. Pour ce faire, ils s'inspirent des opinions de John Ralston Saul et de Charles Taylor, de travaux sur la justice environnementale au Canada et de l'articulation des discours sur l'inclusion sociale. Des recherches sur la notion polyvalente du lieu ont contribué de façon importante aux deux champs d'études. Le Canada est un réseau de lieux dans lesquels la pluralité sociale et écologique se combine de diverses façons - le Canada est une mosaïque de lieux. En fin de compte, le pluralisme spatial dépend des deux processus jumeaux de décolonisation et de réhabitation. John Ralston Saul a récemment décrit le Canada comme « une civilisation métisse », affirmant qu'une mentalité autochtone sous-tend la socialité canadienne. Charles Taylor exprime une ontologie morale située dans une relationnalité sociale qui mène à un pluralisme bien ancré. Les auteurs se servent de ces démarches pour articuler une praxis qui amalgame les caractéristiques sociales et environnementales. Finalement, en s'appuyant sur l'explication de Taylor d'une solide évaluation, les auteurs allèguent que le pluralisme spatial est le fondement d'un développement durable juste, à la canadienne, qui est compatible avec les besoins pressants du XXIe siècle.

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