Abstract

This essay looks at how the "culture of nature" continues to haunt the historiography of Canadian visual culture studies and draws on a case study from the 1930s in order to complicate that history. Normalized through selective practices of artists, critics, and collectors from the 1920s to the 1940s in English Canada, the painting of Canadian landscape was codified through the elision of nationhood with wilderness painting in the well-known work of the Group of Seven and many of their peers. One of those peers, John Wentworth Russell, painted Canadian landscapes with a near oppositional vision. This case study examines how Russell's work overtly contradicts the practice of the Group of Seven. In situating nudes in the parkland setting of Toronto Islands, he set off a storm of controversy that reveals contemporaneous ideas about the land, nature, and the city in the 1930s. The author argues that while a culture of (wild) nature dominates the historiography of Canadian visual culture, Russell's significant output suggests that the apparent intractability of wilderness painting did not go unchallenged, and close attention to the details of Russell's decade-long skirmish with the Group of Seven provides further insight into an alternate culture of nature.

Abstract

Le présent article examine comment la « culture de la nature » continue de hanter l'historiographie des études sur la culture visuelle canadienne et s'inspire d'une étude de cas des années 1930 pour complexifier cette histoire. La peinture des paysages canadiens, normalisée avec des pratiques sélectives d'artistes, de critiques et de collectionneurs des années 1920 aux années 1940 dans le Canada anglais, a été codifiée par l'élision du statut de nation avec des peintures sur la nature sauvage dans les œuvres bien connues du Groupe des Sept et de plusieurs de leurs pairs. Un de ceux-ci - John Wentworth Russell - a peint des paysages canadiens avec une vision pour ainsi dire oppositionnelle. Cette étude de cas examine comment les œuvres de M. Russell contredisent ouvertement les pratiques du Groupe des Sept. En peignant des personnes nues dans le milieu champêtre des îles de Toronto, M. Russell a causé beaucoup de controverse, ce qui révèle des idées contemporaines sur la terre, la nature et la ville dans les années 1930. L'auteure allègue que bien qu'une culture de la nature (sauvage) domine l'historiographie de la culture visuelle canadienne, les œuvres importantes de M. Russell suggèrent que la peinture de la nature sauvage a soulevé bien des débats et que la décennie de conflits entre M. Russell et le Groupe des Sept a suscité un intérêt encore plus poussé pour une culture alternative de la nature.

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