Abstract

This essay discusses efforts to provide recreation centres for Canadian Catholic soldiers during the First World War. More specifically, it compares the efforts of two organizations, the Catholic Army Huts (CAH), operated by the Knights of Columbus and the Chez-nous du soldat, operated by the Aide aux conscrits canadiens. Both were established late in the war, and attempted to provide comforts for volunteer and conscript alike. The CAH fundraising drive in September 1918 in Ontario and Quebec elicited different reactions within French-Canadian nationalist circles in the two provinces. French-Canadian nationalist opposition to the Knights of Columbus’s efforts in Ontario reveals that, during a period of supposed French-Canadian solidarity over conscription and Regulation 17, sharp differences of opinion persisted between French Canadians in the two provinces.

Abstract

Le présent article discute des efforts déployés pour fournir des centres récréatifs aux soldats catholiques canadiens pendant la Première Guerre mondiale. Plus particulièrement, il compare les efforts de deux organismes – les Catholic Army Huts ou CAH (Huttes catholiques de l’Armée), exploitées par les Chevaliers de Colomb, et le Chez-nous du soldat, exploité par Aide aux conscrits canadiens. Les deux ont été établis assez tard pendant la guerre et ont essayé de réconforter les bénévoles et les conscrits. La campagne de collecte de fonds de CAH en septembre 1918 en Ontario et au Québec a suscité différentes réactions parmi les nationalistes canadiens-français dans les deux provinces. L’opposition des nationalistes canadiens-français aux efforts des Chevaliers de Colomb en Ontario révèle que pendant une période de solidarité présumée des Canadiens français au sujet de la conscription et du Règlement 17, des différences d’opinion importantes ont persisté entre les Canadiens français dans les deux provinces.

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