Abstract

Depuis la fin du naturalisme, le roman traverse ce qu’Alain Cresciucci analyse comme une crise identitaire du personnage. Le héros balzacien, modèle canonique du genre, a cessé d’exister et a cédé la place à des personnages évanescents, complexes, parfois sans substance, supplantés par des motifs abstraits et des objets inertes. Cette tension entre disparition totale et une forme de dérive identitaire du personnage est illustrée à la perfection dans le premier roman d’Eva Almassy, V.O. Le présent article s'intéresse à la fluidité des personnages et à la construction de leur identité analysées à la lumière de la question du langage.

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