Abstract

In examining the economic integration of Chinese immigrants in Calgary and Edmonton, this study reveals that recent immigrants have encountered multi-faceted barriers, particularly in employment and language. Furthermore, they have experienced deskilling and devaluation of their prior learning and work experience after immigrating to Canada. As a consequence, many have suffered unemployment and underemployment, poor economic performance, and downward social mobility, which have adversely hindered their integration process. Immigrants’ negative experience can be attributed to a triple glass effect consisting of a glass gate, glass door, and glass ceiling. While a glass gate denies immigrants’ entrance to guarded professional communities, a glass door blocks immigrants’ access to professional employment at high-wage firms. It is the glass ceiling which prevents immigrants from moving up to management positions because of their ethnic and cultural differences. This study calls for the adoption of an inclusive framework that works toward recognitive justice in balancing freedom of mobility with recognition and full membership in Canada.

Abstract

Un examen de l’intégration économique des immigrés chinois à Calgary et à Edmonton révèle dans cette étude que ceux qui sont arrivés récemment se heurtent à des obstacles sur plusieurs fronts, en particulier en ce qui concerne la langue et l’emploi. De plus, suite à leur immigration au Canada, ils ont vécu une déqualification et une dévaluation de leur éducation et de leur expérience professionnelle passées. En conséquence, beaucoup d’entre eux ont subi le chômage et le sous-emploi, des mécomptes sur le plan financier et une mobilité sociale vers le bas qui ont nui à leur processus d’intégration. On peut attribuer l’expérience négative des immigrés à l’effet d’une triple barrière invisible, à savoir une entrée, une porte et un plafond de verre. Alors que la première refuse aux immigrés l’accession à des communautés professionnelles tenues comme des chasses gardées, la deuxième bloque l’accès à une situation dans des firmes à hauts revenus. Mais c’est le troisième qui empêche les immigrés d’atteindre des postes de cadres, du fait de leurs différences ethniques et culturelles. Cette étude est un appel pour l’adoption d’un cadre de travail inclusif qui montre la voie vers une justice recognitive faisant la part entre liberté de mobilité et appartenance pleine et entière au Canada.

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