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Book R eviews Joseph I. Donohoe, Jr., ed. E ssays on Q uebec C in ém a (Canadian Sériés, II). East Lansing: Michigan State University Press, 1991. Pp. xiii + 194. $25.00. Il faut ici saluer l’initiative de Joe Donohoe qui nous propose la première série (en anglais) d’essais consacrés au cinéma québécois. Comme il s’en explique dans la préface, il s’agit en fait des actes d’un colloque organisé en 1989 réunissant chercheurs, cinéastes et critiques. Dans le premier chapitre, Paul Warren, récent lauréat du prix de la critique belge, retrace historiquement le chemin parcouru par le cinéma québécois (trait d’union entre le documentaire et la fiction) qui, au fil des années, a su se frayer un passage face à l’ogre hollywoodien tout en préservant son identité et son authenticité. Philip Reines, rappelle l’impact esthétique et technique de la Nouvelle Vague sur les cinéastes de la Révolution tranquille. Esther Pelletier évoque les problèmes auxquels sont confrontés les scénaristes et l’importance des agences gouvernementales (comme la Société générale des Industries Culturelles) en quête de projets rentables et dont le soutien explique le succès des grands classiques québécois portés à l’écran. Dans le deuxième chapitre, Pierre Perrault (poète, ethnographe et cinéaste) nous confie, dans sa parlure (il est bon de le noter), ses réflexions “ impertinentes” sur la création cinématographique et d’emblée, préfère se dissocier de toutes les auréoles se demandant si “ la navigation à compte d’auteur est encore possible dans un monde médiatisé” (p. 61). Jean Pierre Lefèbvre, cinéaste d’avant-garde agrémente sa découverte du septième art de souvenirs personnels. Dans le troisième chapitre dominé par des considérations esthétiques, Lucie Robert nous propose une analyse sémiologique du silence dans les films de la néo-québécoise Léa Pool, conférant au fait filmique sa nonrepr ésentativité, traducteur d’interstices de la pensée. Cedric May évoque, à juste titre, le rôle capital de Pierre Perrault à l’ONF, et considère le cinéma direct comme véritable berceau du cinéma québécois. Janis Pallister nous présente les “ gynéfilms” de Léa Pool (La Femme de l’hôtel, 1985, et Anne Trister, 1986) et met l’accent sur les structures visuelles et les mythes idéologiques, reflet de préoccupations et féministes et juives. Dans le quatrième chapitre consacré au cinéma post-référendaire, Richard Vernier présente le per­ sonnage principal du Matou (1985) comme figure emblématique du nouveau Québec. Adrian van den Hoven, pour sa part, compare The Big Chili et Le Déclin, selon une per­ spective nord-américaine, démontrant que dans le film de Denys Arcand la société québécoise a besoin d’une idéologie unificatrice sous peine de sombrer dans un individualisme anarchisant. Il revient à Joseph Donohoe de clore cette série d’études avec une analyse de Sonatine, film de Micheline Lanctôt, reflet des ambiguïtés et les contradic­ tions de la société québécoise actuelle. Marcel Jean, co-auteur d’un dictionnaire du cinéma québécois, s’est chargé de la partie biographique où l’on retrouvera avec plaisir les prin­ cipaux cinéastes québécois ainsi qu’une bibliographie sélective. Cet ouvrage atteste de la spécificité et de l’extraordinaire vitalité du cinéma québécois et l’on se doit de féliciter Joseph Donohoe de cette importante et enrichissante contribution. J ea n Fo u c h er ea u x Franklin College o f Indiana Richard Bjornson. T h e A fr ica n Q u est fo r F reed o m a n d I d en tity : C a m ero o n ia n W r it in g a n d t h e N a...

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