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L ’E spr it C r éa te u r DiPiero’s argument will need to be tested and refined in other ways as well. Perhaps because he is primarily interested in the ideology he finds within early novels, he is less illuminating about what readers actually made of such texts. For example, he asserts that “ D’Urfe’s readers attempted to establish themselves as the novel’s ultimate referent by con­ forming to the image o f gentility the work depicted” without providing any convincing evi­ dence that they in fact did so (50). As Jerome McGann and William St. Clair have illus­ trated for the case of Byron, what readers actually “ made” o f texts can be quite different from what the texts themselves suggest. Texts are concretely and convincingly contextualized in a specific historical milieu in Dangerous Truths, but, as DiPiero admits, his study is “ not by any means exhaustive” (vi). And while the argument could be expanded to include other novels, it raises questions which can be addressed only in other studies, such as: W hat, for example, was the after-life of these aristocratic novels? W hat influence did they have, not just on other elites outside the geographic boundaries of France, but also on other generations of readers? What was made of them by non-aristocratic readers (arrivistes aping their betters, servants reading them in intervals between work)? How did these novels interact with and help to shape other genres, such as opera seria, throughout Europe? As these questions suggest, I at least will be pondering Dangerous Truths & Criminal Passions for years to come. J o s e p h W. L ew University o f Hawaii at Manoa Philip Stewart. E n g r a v e n D e s ir e . E r o s , Im a g e a n d T e x t in t h e F r e n c h E i g h t e e n t h C e n t u r y . Durham, NC & London: Duke University Press, 1992. Pp. xv + 380. Concernant un sujet aussi vaste que celui des illustrations insérées dans les oeuvres littéraires au dix-huitième siècle, une sélection s’imposait. Malgré cela, le corpus visuel et textuel exploité ici est resté très étendu, allant au delà des éditions de luxe des oeuvres d’Ovide, Boccace, Le Tasse, La Fontaine ou Voltaire, bien qu’elles soient manifestement privilégiées. Et si, chez ces deux derniers, l’accent est respectivement placé sur les illustra­ tions des Contes ou de La Pucelle, c’est que, comme le titre du volume l’indique, l’analyse s’attache également à l’érotisme. Ces recherches ne partent pas implicitement de la priorité du texte sur l’image. Elles ne se concentrent pas non plus sur la seule “ inter-iconicité” . Dans une optique essentiellement sémiotique, elles ont l’originalité de vouloir concevoir l’interaction de la gravure et du texte comme un dialogue, voire une confrontation, entre égaux. Utilisant les travaux récents de Bassy, Guillerm, Gréverand ou Labrosse (parmi bien d ’autres cités dans une Bibliographie soignée), cet ouvrage démontre en fait que l’insertion des gravures est un défi à la prétendue suprématie des textes. Soulignant l’adoption souvent impossible de métaphores semblables, il met en relief la difficulté fréquente (parfois l’impossibilité ou le refus) pour les unes de “ représenter” les autres. Une fois définies les grandes lignes du cadre théorique (il est repris et précisé plus avant tout au long du texte), certaines libertés et contraintes spécifiques au genre des estampes sont proposées: entre autres, le non-asservissement au réalisme mimétique; le statisme, la stylisation obligée due à un format limité, ou les restrictions du noir et blanc. Sept chapitres sont ensuite structurés autour de “ paradigmes intervisuels” (réseaux de motifs ou thèmes communs à des illustrations de textes différents), sans ignorer pour autant les variations de traitement de ces motifs similaires, ni l’interaction entre textes et illustrations, bien que les...

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