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B o o k R ev iew s Eglal Doss-Quinby. L es R efra in s c h e z les tro u v èr es du XIIesièc le au d ébu t du XIVe siè c l e . New York, Berne, Frankfurt am Main: Peter Lang, 1984, Pp. 312. SPF. 73.60 Cette étude de Doss-Quinby est le remaniement d’une thèse soutenue en 1982 et dirigée par Nancy Freeman Regalado. Il faut être reconnaissant à l’auteur d’avoir mené à bien le travail que van den Boogaard annonçait dans la préface de son édition critique Rondeaux et refrains du XIIeau début du XIVesiècle, mais qu’il n’a jamais publié. Dans son introduc­ tion Doss-Quinby passe en revue les commentaires divergents des médiévistes depuis Jeanroy et souligne avec raison que jusqu’à la parution du répertoire de Boogaard il n’existait aucune liste satisfaisante des refrains. Doss-Quinby adopte ici le système de classification du répertoire, mais elle l’améliore considérablement au cours de ses analyses. Malgré tout le travail de Boogaard il restait encore à préciser plus à fond les critères d’inclusion des refrains, surtout si l’on voulait les analyser en tant que “genre” . Les trois premiers chapitres du présent volume forment un tout analytique: ils cherchent à caractériser la thématique et la stylistique des refrains hors de leur contexte et s’intéressent ensuite à leur structure et à leur rôle fonctionnel. Seule la question des refrains dans les motets reste encore floue de l’avis même de l’auteur. Les deux derniers chapitres répondent aux analyses en un tout de synthèse. Tout d’abord le chapitre quatre établie que les refrains sont essentiellement indissociables de leur contexte. Le chapitre cinq, ensuite, examine la fonction poétique des refrains et tout ceci mène à la conclusion-logique d’ailleurs—que les refrains sont fortement liés au contexte des chansons qui les portent. Suite à la conclusion, le lecteur trouvera un appendice utile avec des tableaux et une bibliographie à jour pour l’époque de sa parution. L’originalité du travail de Doss-Quinby est d’avoir recherché l’unité des refrains, non parmi leurs définitions plurielles, mais dans leurs particularités formelles, dans leur fonction de blason, d’expression descriptive des thèmes de leur chanson. Les analyses de Doss-Quinby sont conduites avec prudence et rigueur et elles ne cherchent pas à dissimuler le fait que, malgré tous ses efforts, les refrains échappent encore à toute tentative de définition trop contraignante. Mais l’on nous permettra de poser une question: Pourquoi persister à faire des refrains un genre? Selon nous la tentative est illusoire et inutile. D’ailleurs Doss-Quinby l’a un peu deviné à la fin de son étude, surtout lorsqu’elle insiste sur la “disponibilité” des refrains (p. 276), sur le fait qu’ils sont “du matériau de construction” (p. 276) dans une unité ou synthèse poétique plus vaste. Reconnaître l’intégrité du refrain par rapport à la chanson, c’est une chose raisonnable, mais ce qui ne l’est pas, c’est d’en faire un genre distinct. C’est qu’il convient d’admettre que tout disponible qu’il est, le refrain n’est pas entièrement libre. Si Doss-Quinby avait osé prendre carrément position sur ce point, son travail déjà excellent en eût été que meilleur. Guy R. M erm ier The University of Michigan W. T. H. Jackson. T h e C h a llen g e o f t h e M ed iev a l T ex t : Stu d ies in G en re a nd In ter ­ pr e t a t io n , edited by Joan M . Ferrante and Robert W. Hanning. New York: Columbia University Press, 1985. Pp. xviii + 246. $32.50. W. T. H. Jackson’s death while on vacation in his native England stunned colleagues in Europe and America. Though he had not written “more than a dozen books” as affirmed by The New York Times obituary of 11 May 1983, the diversity and...

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