Abstract

Ni avant-garde, ni arrière-garde, La Nouvelle Revue française a maintenu une suspicion constante envers toute conception ou affirmation univoque, et opposé ses “amitiés littéraires” au modèle communautaire des avant-gardes qui lui étaient voisines. En ce sens, la NRF est emblématique d’une autre histoire de la modernité littéraire. Cet article souhaite s’inscrire dans la foulée des travaux de Peter Bürger, mais en insistant plus explicitement sur les pratiques de sociabilité littéraire, tout en soulignant l’importance du rôle de la critique pour cette “flanc-garde” littéraire que fut la NRF, et qui se tint résolument en marge du grand récit de la “tradition des ruptures.”

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