Abstract

Canada increasingly favours immigration policies based on human capital theory and economic outcomes. Consequently, while immigration is on the increase there is a downward trend in the number of “family class” entrants admitted to the country. The group most seriously affected is sponsored parents and/or grandparents who are also the most vulnerable to criticisms against family class immigration. The discussion is centered on the perceived lack of potential economic contributions of these immigrants. Such a focus, however, overlooks the feminized nature of this type of immigration and the many non-economic contributions these immigrants make. Using multinomial regression modeling of the Longitudinal Survey of Immigrants to Canada data, we examine economic and non-economic contributions of sponsored parent and/or grandparent immigrants and compare them to immigrants of similar age migrating under other categories of immigration. We find that sponsored parents and/or grandparents make significant economic contributions to Canadian society as well as other non-economic ones that are often overlooked. We also find that their contributions increase over time and are heavily gendered, with female sponsored parents and/or grandparents making more non-economic contributions than their male counterparts or other immigrants of similar age migrating under other categories of immigration.

Le Canada favorise de plus en plus les politiques d’immigration qui sont fondées sur la théorie du capital humain et sur ses retombées économiques. Par conséquent, alors que cette immigration est à la hausse, il y a néanmoins une tendance à la baisse du nombre d’entrées obtenues à partir du «regroupement familial». Le groupe le plus sérieusement touché est celui des parents et / ou grands-parents parrainés, qui sont aussi les plus vulnérables face aux critiques contre cette catégorie. La discussion est centrée sur le manque perçu de contributions économiques potentielles qu’ils peuvent apporter. Une telle approche, cependant, néglige la nature féminisée de ce type d’immigration et leurs nombreuses prestations non monétaires. En utilisant un modèle de régression multinominale de l’Enquête longitudinale auprès des immigrants au Canada, nous examinons ces apports et nous les comparons à ceux d’autres immigrés d’un âge similaire et provenant d’autres catégories. Nous constatons que les parents et / ou grands-parents parrainés font d’importantes contributions économiques à la société canadienne, ainsi que des non-économiques qui sont souvent négligées. Nous constatons également qu’au fil du temps leurs prestations augmentent et sont fortement sexuées, les femmes en faisant plus au niveau non monétaire que leurs homologues masculins et que les immigrés d’un âge similaire venus par l’entremise d’autres catégories d’immigration.

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