Abstract

This essay will wade into the debate about what distinguishes English-language writing in Quebec from the rest of English-Canadian writing by focussing on theatre. It begins with the premise that Anglo-Quebec writing since the 1970s is a response to Quebec nationalism and language policies, as well as a sign of acceptance of Quebec as a distinct society and an acknowledgment of the heterogeneity of the minority Anglo-Quebec community. The plays that we categorize as Anglo-Québécois reflect the influence of living in a francophone environment, have some political content, and dramatize the historical memory of a particular segment of the anglophone or allophone communities. By examining works by David Fennario, Marianne Ackerman, Lorena Gale, Vittorio Rossi, Stephen Orlov, Endre Farkas, Rahul Varma, and others, the author demonstrates that Anglo-Québécois theatre enacts what Charles Taylor calls "deep diversity" by performing different Canadian and Quebec identities and different ways of belonging.

Abstract

Le présent article examine les débats concernant les différences entre les écrits de langue anglaise du Québec et ceux du reste du Canada anglais en mettant l'accent sur le théâtre. L'article débute en déclarant que depuis les années 1970, les écrits anglo-québécois sont une réaction au nationalisme québécois et aux politiques sur la langue ainsi qu'un signe d'acceptation du Québec en tant que société distincte et une reconnaissance du caractère hétérogène de la communauté minoritaire anglo-québécoise. Les pièces de théâtre que nous classons comme anglo-québécoises reflètent l'influence d'une existence dans un milieu francophone, sont quelque peu politisées et dramatisent la mémoire historique d'un segment particulier de la communauté anglophone ou allophone. En examinant les œuvres de David Fennario, Marianne Ackerman, Lorena Gale, Vittorio Rossi, Stephen Orlov, Endre Farkas, Rahul Varma et d'autres écrivains, l'auteure démontre que le théâtre anglo-québécois promulgue ce que Charles Taylor appelle une « diversité profonde » en mettant en scène différentes identités canadiennes et québécoises ainsi que différents modes d'appartenance.

pdf

Share