Abstract

While Africans are generally satisfied that a person of African descent was reelected to the White House following a campaign in which vicious and racist attacks were made against him, the U.S. Africa policy under President Barack Obama will continue to be guided by the strategic interests of the United States, which are not necessarily compatible with the popular aspirations for democracy, peace, and prosperity in Africa. Obama's policy in the Great Lakes region provides an excellent illustration of this point. Since Rwanda and Uganda are Washington's allies in the "war against terror" in Darfur and Somalia, respectively, the Obama administration has done little to stop Kigali and Kampala from destabilizing the Democratic Republic of the Congo (DRC) and looting its natural resources, either directly or through proxies. Rwanda and Uganda have even been included in an international oversight mechanism that is supposed to guide governance and security sector reforms in the DRC, but whose real objective is to facilitate Western access to the enormous natural wealth of the Congo and the Great Lakes region.

Bien que les Africains soient en général satisfaits par l'élection d'un citoyen d'héritage africain à la Maison Blanche à la suite d'une campagne pendant laquelle des attaques racistes avaient été faites contre lui, les relations US Afrique sous la présidence de Barack Obama continuent d'être guidées par les intérêts stratégiques des États-Unis, qui ne sont pas nécessairement compatibles avec les aspirations populaires de démocratie, de paix et de prospérité en Afrique. La politique d'Obama dans la région des Grands Lacs offre une excellente illustration de cet argument. Puisque les nations du Rwanda et de l'Ouganda se sont ralliées à Washington dans la guerre contre le terrorisme au Darfour et en Somalie respectivement, le gouvernement d'Obama n'a pas fait grand chose pour arrêter Kigali et Kampala dans leur déstabilisation de la République Démocratique du Congo (RDC) et leur pillage de ses ressources naturelles, soit de manière directe, soit par procuration. Le Rwanda et l'Ouganda ont été inclus dans un mécanisme international de supervision supposé guider la gouvernance et les réformes du secteur de la sécurité en RDC, mais dont les objectifs réels sont l'accès aux immenses richesses naturelles du Congo et de la région des Grands Lacs.

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