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translations/traductions 79 university of toronto quarterly, volume 73, number 1, winter 2003/4 Harding, Norah. Sometime, Never. Playwrights Canada. 90. $14.95 Healey, Michael. Plan B. Playwrights Canada. 110. $15.95 Kerr, Kevin. Unity (1918). Talon. 128. $16.95 MacLennan, Michael Lewis. Shooting Stage. Playwrights Canada. 93. $14.95 MacDonald, Josh. Halo. Talon. 127. $15.95 Massicotte, Stephen. Mary=s Wedding. Playwrights Canada. 67. $14.95 Mouawad, Wajdi. Alphonse. Trans Shelley Tepperman. Playwrights Canada. 44. $10.95 B Tideline. Trans Shelley Tepperman. Playwrights Canada. 166. $17.95 Pollock, Sharon. Fair Liberty=s Call. Broadview Drama. 79. $16.95 Stickland, Eugene. Midlife. Broadview Drama. 83. $16.95 Thomson, R.H. The Lost Boys. Playwrights Canada. 77. $14.95 Translations/Traductions AGNÈS WHITFIELD * La Tour de Babel prend forme + 1 , en pleine rédaction de ce texte pour le Quarterly, je suis frappée par le titre d=un article paru dans Le Soleil sur les défis linguistiques de l=Union européenne : déjà onze langues officielles et neuf autres qui s=ajouteront à la liste le ler mai 2004. Si l=anglais est de facto la principale langue de travail au sein de l=Union, il n=est pas question que les autres langues lui cèdent toute la place ! Malgré la note élevée, un milliard d=euros par année, selon l=article, et les inquiétudes (y aura-t-il assez de traducteurs et de traductrices de haut niveau pour répondre à la nouvelle demande ?), l=attitude reste prudemment optimiste et pragmatique . * Il faudra s=adapter +, estime Eberhart Rhein, du Centre de politique européenne. Évidemment, cela ne veut pas dire qu=on s=entendra facilement sur la façon d=aménager cette interaction de la diversité. Prendre position, au départ, en faveur de Babel, affirmer une volonté de lui trouver une forme, aussi imparfaite soit-elle, voilà néanmoins une manière utile et efficace de fixer un cadre aux tractations et affrontements de toutes sortes que l=on peut entrevoir déjà dans les divers escaliers de la grande tour. 1 Veronika Oleksyn, La tour de Babel prend forme, Le Soleil, samedi 9 août, 2003, p., A 26. Cet article de l=Associated Press a-t-il été repris dans un journal canadien-anglais ? Le cas échéant, je doute fort qu=on en fasse la même lecture. Pour des Canadiens francophones, la réalité européenne rejoint directement une expérience locale. La seule mention du coût de la traduction offre à la fois un bel exemple à suivre et un rappel insidieux de l=argument bassement matériel dont on se sert encore au Canada pour 80 letters in canada 2002 university of toronto quarterly, volume 73, number 1, winter 2003/4 réduire les services offerts en français. Constater que le français a perdu sa primauté au sein de l=Union dans les années 1990, avec l=adhésion de la Suède, de l=Autriche et de la Finlande où l=anglais est la première langue étrangère enseignée dans les écoles, c=est lancer implicitement un appel à la vigilance. Face aux acquis grandissants de la langue de Shakespeare, ou plutôt celle de Washington, il faudrait redoubler d=efforts pour assurer l=épanouissement, sinon la simple survie du français. En revanche, pour des anglophones, l=article semble a priori relever surtout du domaine international. La tour de Babel se construit ailleurs. L=Europe est proche mais encore loin, et l=essentiel est de savoir si on peut y faire encore des voyages et des affaires en anglais, même si, aux dires d=un des 700 interprètes de l=UE, chiffre qui a de quoi impressionner dans le contexte canadien, * l=anglais est toujours massacré +. Toutefois, que l=on veuille ou pas l=admettre, réfléchir sur la forme à donner à Babel, œuvrer dans le plâtre et le bois souvent sans rien voir tellement il y a de la poussière, se bousculer dans les escaliers, lancer des mots par la fenêtre, poser des échelles pour pouvoir débarquer, se désespérer de jamais en...

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