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498 LETTRES CANADIENNES 1998 compagnie? Ceux qui I'ignoraient n'ont probablement jamais Iu leurs textes. Liront-ils davantage Ie livre de Smith, paru chez Ie meme editeur qu'Anglophobie de William Johnson? Dans D'une nation al'autre. Des deux solitudes afa cohabitation, Smith revient sans cesse sur Ie principe «des trois nations ou des trois peuples: canadien-anglais; quebecois, acadien et canadien-fran~ais; autochtone (amerindien et inuit) ». Ce leitmotiv, cette obsession, toutefois, n/est jamais approfondi; cet eden de la cohabitation harmonieuse releve de la pensee magique. D'autre part, si Smith semble tenir obstinement au principe des trois nations, la probIematique de ce livre se limite «aux habitants du Quebec et du reste du Canada », comme l'indique au demeurant Ie titre qui fait" reference adeux nations et adeux solitudes. Sa trajectoire existentielle et intellectuelle ainsi que son poste de professeur al'Universite Carleton d'Ottawa eussent surement justifie qu'il consacrat quelques pages acette nation francophone, qu'il appeUe de tous ses vceux. II n'a pas cru bon de Ie faire, tout asa defense du Quebec et de Felix-Antoine Savard. Entin, d'autres affirmations suscitent la discussion, notamment celle-ci :«U]'en suis venu aIa conclusion qu'une certaine forme d/unilinguisme est essentielle pour assurer 1a survie de la langue franc;aise au Quebec, langue saine, non folklorisee [...J». Qu'entend Donald Smith par une langue«saine », par «( une certaine forme d'unilinguisme»? La bonne foi et l'enthousiasme ne peuvent toujours suppleer au manque d'analyse. (ROBERT YERGEAU) Josee Vincent, Les tribulations du livre quebecois en France (1959-1985) Quebec, Nuit blanche editeur, serie Etudes des cahiers du CRELIQ, 1997,221 p., 22$ Denis Saint-Jacques, Jacques Lemieux, Claude Martin et Vincent Nadeau Ces livres que vous avez aimes. Les best-sellers au Quebec de 1970 II aujourd'hui. Edition revue et remise ajour Quebec, Nuit blanche editeur, 350 p., 15$ Les tribulations du livre quebecois en France (1959-1985) de Josee Vincent se caracterise en premier lieu par 1a precision et l'hoIU1etete de son titre, au contraire de bien des ouvrages savants qui annoncent I'ocean pour ensuite detailler une vague. Cette etude ne parle ni de la litterature quebecoise, ni des auteurs quebecois, sinon par implication logique, mais bien du livrefait au Quebec et de ses tentatives plutot infructueuses (d'ou« les tribulations »)) pour penetrer Ie territoire fran\ais. PIusprecisement, Josee Vincent enquete sur les tentatives subventiol1neeS d'infiltration - par voie de distribution et de promotion - du marche fran<;ais. Deux motivations fondarnentales, comrnerciale et ideologique, poussent les editeurs adiffuser leurs livres en France. Le marche fran~ais, d'une part, SCIENCES HUMAINES 499 represente un bassin de lecteurs potentiels qui/ conquis ne serait-ce que partiellernent, assurerait la rentabilite de l'edition quebecoise. Vincent note que «I'Unesco porte adix millions Ie nombre d'habitants necessaire ala viabilite d'une edition nationale ». Le Quebec ayant mains de sept millions d'habitants,la vente al'etranger demeure done plus que souhaitable pour l'avenir (du mains pour Wl avenir non subventionne...). Mais la France, dans l'ensemble du marche etranger, represente davantage qu'un territoire privilegie en raison du large leetorat francophone qu'il comporte: «Si l'espoir de percer sur les marches internationaux est l'ideal de tous les editeurs quebecois, obtenir les faveurs de la France demeure Ie reve Ie plus doux au CCEur de chacun. La mere patrie attise Ie desir, la convoitise, l'obsession meme de son ancierme colonie.)} Plus qU'une entreprise a vocation commerciale, la volonte de diffusion vise donc la legitimite culturelle. Josee Vincent parle quelque peu de la diffusion internationale du livre quebecois avant 1959, notamment de son rayonnement ala faveur de la Deuxieme Guerre mondiale. Puis elle amorce sa periode d'investigation en 1959, annee de la signature d'une entente de distribution entre la Societe des editeurs canadiens du livre fran<;ais et la Librairie Hachette. Cet accord profitera presque exclusivement ala compagnie fran~aise, et ce desequilibre subsequent refietera la situation qui prevaut encore aujourd'hui: quelques ententes symboliques camouflant a peine Ie monopole commercial de I'edition fran<;aise sur son propre territoire, double d'Wle penetration massive du territoire quebecois. Divers efforts ont ete faits pour ameliorer la condition du livre quebecois, dont la participation ade multiples foires du livre (Nice, Bruxelles/ Francfort) et la creation d'organes representatifs tels Ie Conseil superieur du livre (1961), I'Agence litteraire des editeurs canadiens-fran<;ais (1969), }'Association pour l'exportation du livre canadien (1972) et la Cooperative canadienne des editeurs exportateurs (1973). Aux initiatives de ces organismes se sont ajoutees les interventions des gouvemements federal et provincial dont les subventions ont permis les trois principales entreprises de diffusionauxquelles s'interesse Vincent: Ie Centre de diffusion dulivre canadien-fran<;ais,les fresques de« Livre du Canada..:.Books from Canada» puis la Librairie du Quebec, qui ne partage avec l'actuelle Librairie du Quebec aParis que Ie nom identique. Finance par Ie ministere des Affaires culturelles du Quebec,lequel a ete fonde en 1961, Ie Centre de diffusion du livre canadien-fran<;ais, sis aParis constitue un comptoir de vente et un centre de distribution et de promotion du livre quebecois entre 1967 et 1974. Faute de promotion et de selection suffisantes, submerge d'envois d'editeurs qui ne tielU1ent pas compte des attentes fran<;aises, Ie Centre perd ses subventions puis ferme apres avoir diffuse trente mille volumes. Replique federale largement subventionnee par Ie Conseil des arts du Canada, Ie projet« Livre du Canada-Books from Canada» (<< dont la mascotte est un castor joufflubrandissant un livre et un 500 LETTRES CANADIENNES 1998 drapeau canadien»), parmi diverses entreprises internationaIes, comporte un centre parisien de promotion et de diffusion qui, en 1973 et 1974, tente une percee majeure du marche fran<;ais en submergeant les librairies de cargaisons de livres canadiens qui, en grande partie, reviennent ala source, si bien que Ie distributeur affilie resilie son contrat. Des lors, Ie Centre agonise jusqu'en 1976 apres avoir «jete un discredit enorme sur les publications quebecoises » . Entin, Josee Vincent s'interesse aune troisieme tentative de diffusion, subventionnee par IegouvernementprovinciaC dans un chapitre significativementintitule« La fin des grands reves: la Librairie du Quebec ». Un mois apres sa creation en 1978, la Librairie commence a eprouver des difficultes et un an apres, «[elle] ressemble a une simple boutique ou l'artisanat l'emporte sur les livres dont on espace de plus en plus les cornmandes ». Elle vivotera jusqu'en 1985. La Librairie du Quebec a echoue, selon Vincent, faute de subventions suffisantes pour assurer une publicite minimale et faute de participation active de la part des grands editeurs quebecois. Panni les causes communes des echecs de ces entreprises,.Vincent note que les editeurs y ont investi surtout des espoirs, mais peu de moyens, de discernement et d'expertise. Elle contesteegalement Ie principe de diffusion collective par lequel on mise sur une image nationale, qui desservirait plutot que favoriser Ia commercialisation des livres, et par lequel, surtout, on aurait manque de selectivite: «En voulant imposer tous les livres quebecois sur Ie marche fran<;ais, les gouvernements et les associations d'editeurs ne reussissent qu'a ternir l'image des editeurs. En fait, la seule fa~on de rejoindre Ie Iecteur fran~ais consiste a repondre ases exigences et aadapter Ie mode de diffusion au type de livre.»Conclusion pragrnatique, Vincent remarque que seuIs les efforts adaptes aux lois du marche (et non subventionnes) semblent porter fruit along terme. Cependant,les auteurs quebecois Ius par les Fran<;ais passent generalernent par des editeurs fran<;ais, soH directement, soit par une entente de coedition francoquebecoise . Et les rares titres quebecois qui percent appartiennent ades genres peu Iitteraires, dont Vincent semble (pourtant) promouvoir la diffusion: « 11 faut viser les creneaux delaisses 'par les editeurs franc;ais: Ie livre pratique et Ie Iivre de psychologie ou d'esoterisrne ». Rien pour vernir l'irnage nationale, en somme... L'auteure, dans une chronologie organisee autour des trois entreprises principales de diffusion subventionnee, procede aun portrait detaille de leur fonctionnement. Elle fait Ie bilan des activites, donne un aper~u des strategies, analyse les resultats en les situant dans Ie contexte commercial et politique determinant I'edition quebecoise. Les organisrnes representatifs et decisifs, ainsi que leurs membres, sont observes en regard des faisceaux d'interets et des reseaux d'influence qui les ont guides. L'analyse des implications ideologiques dans les diverses spheres de diffusion demeure cependant minimale, puisque Vincent observe principalement les evene- SCIENCES HUMAINES 501 ments en regard des strategies commerciaies. Sur ce plan, Les tribulations du livre quebecois en France condense une impressionnante somrne d'informations . Partant d'une enquete visib1ement minutieuse, 1a description des faits, a 1a fois concise et suffisamment detailiee pour l'intelligence des evenements, s'accompagne d'une foule de tableaux, releves, extraits de documents officiels, n~partis au long du livre et dans ses dix annexes. La valeur documentaire du volume est bien servie par une ecriture econome et alerte qui parvient arendre agreable une telle abondance de renseignements . Tant les editeurs, les chercheurs inh~resses par la diffusion internationale du livre que les fonctiormaires auront interet a consulter cet ouvrage. Les hauts fonctionnaires et membres des organismes representatifs du livre, surtout, eviteraient ainsi de repeter les erreurs de leurs predecesseurs. Grace aune telle lecture, on aurait peut-etre pu eviter de miser sur une image collective - et sur Ie nombre - en parachutant au Salon du livre de Paris de 1999, agrands renforts de subventions, deux cents auteurs entoures d'une forteresse de livres. Ce Salon du livre et les discours qui l'ont commente ad nauseam nous rappellent bien combien Ie «reve» de reconnaissance franc;aise n'est pas eteint. Derriere les structures commerciales expliquant la radicale asymetrie entre les importations de Bvres fran<;ais au Quebec et I'exportation de livres quebecois en France, il y a aussi Ie comportement des acheteurs de livres, culturellement determines, sans lesquels 1a diffusion tourne avide. Le complexe culturel quebecois, point sensible aisement exacerbe, constitue un element non negligeable dans Ie desir de vendre Ie livre de la «belle province» en territoire hexagonal. Josee Vincent presente une analyse detaillee des echecs retentissants, en ce domaine, entre 1959 et 1985, ajoutant au portrait quelques informations sur les antecedents et les suites de cette periode, toujours dans une analyse factuelle guidee par 1a realite commerciale. On regrettera seulement que ce livre ne rende pas davantage compte des motivations et des perceptions du phenomene atravers les filtres ideologiques et culturels, quebecois et franC;ais. Josee Vincent a, bien entendu, respecte Ie cadre de sa recherche et de sa ffiethodologie, et on ne lui tiendra pas rigueur de sa rigueur. D'autres recherches, sans doute, permettront de completer celle-ci parl'analyse des composantesculturelles du desequilibre commercial entre Ie livre fran<;ais et Ie livre quebecois dans Ie double territoire. *** Ces liV1'es que vous avez aimes. Les best-sellers au Quebec de 1970 aaujourd'hui de Denis Saint-Jacques, Jacques Lemieux, Claude Martin et Vincent Lemieux, propose pour sa part l'etude d'un «effet de marche Ie plus souvent critique quand ce n'est pas sirnplement ignore }) , atel point ignore que Denis Saint-Jacques ajoute que « les best-sellers sont sous Ie coup d'une 502 LElTRES CANADIENNES 1998 censure de convenance». Malgre l'interet du projet et de bien des informations et des analyses fourrnillant dans ce livre provenant d'un groupe de recherche de l'Universite Laval, on aura parfois l'impression qu'il s'agit davantage d'un travail preliminaire.que de resultats acheves. Vice methodologique ou defrichement necessaire pour ceux qui partent « de zero » ?Le titre de ce livre, vaguement parodique,laisse aussi perplexe que 1a sornme d'informations a1a fois trop heterogenes et trop peu interpretees pour que Ie lecteur, qui y perdra heureusement quelques prejuges, puisse etre satisfait. Peut-etre est-ce une demi-victoire dans la mesure OU une telle frustration entrainera vraisembiablement d'autres etudes? Qu'est-ce qu'un best-seller? Les quatre articles de ce livre tentent de repondre ala question en privilegiant une approche sociologique - sans doute sous pretexte qu'il s'agit d'un «phenomene social». Or, concretement , on identifie dl emblee les best-sellers aux listes des meilleurs vendeurs publies dans les journaux et magazines et, malgre les etourdissantes precautions methodo10giques que manifestent les quatre «chercheurs », I'objectivite experirnentale a laquelle ils pretendent sera que1que peu · hypothequee par l'imprecision de cette delimitation empirique dont 1a viabilite semble plus que douteuse. CependantJ la part plus analytique et reflexive de leurs resultats s'eloigne quelque peu de l'heterogeneite des donnees .statistiques pour privilegier l'etude de formes precises de bestsellers , dont 1a definition preexistait vraisemblablement au depouillement des listes. En fait, deux problemes d'envergure decoulent du choix preliminaire de ces !istes: leur imprecision quantitative et leur heterogeneite qualitative. O'une part, eiles sont dues a 1a collaboration de libraires qui ne se Hent pas toujours aux vrais chiffres de ventes et qui privilegient strategiquement les nouveautes au profit des reeditions et des bons vendeurs de fonds (teis Ies classiques, les dictionnaires, etc.), de sorte que ces listes temoignent surtout de ce que les editeurs veulent faire croire qu'il se vend Ie plus. Probleme ffiethodologique fondamental: Ie choix de ces listes comme base d'analyse decoule du fait qu'on ne dispose pas des donnees reelles des ventes de livres en fonction des titres sur Ie territoire global du Quebec. De telles donnees, reellement objectives, auraientpermis de departager les «vrais» best-sellers et de mesurer concretement leur importance quantitative en terrnes de pourcentage dans l'ensemble des ventes de livres. O'autre part, et ce phenomene devient vite un boulet audela de la simple analyse statistique, ces listes comportent une heterogeneite vertigineuse qui decouragerait quiconque d'en faire une analyse d'ensernble: du Petit Robert aKamouraska, du Deft alimentaire de La femme a Jamais sans rna fille, de Love story aux Filles de Caleb, de La detresse et /'enchanternent au Coin du newfte, de L'hornme rapaille aux Mots pour Ie dire, 1a divergence generique des livres implique a1a fois des contenus, des protocoles de lecture, des 1ecteurs et des strategies de distributions divergentes. Des lors qulon a rendu compte des chiffres de ventes, l'analyse d'ensemble SCIENCES HUMAINES 503 second titres americains et tran<;;.als s'iJ1te~refise avant tout, ce constitue Ie roman eXE~mlPle a des [)~,t-S~ell~E'r base sur les listes aHH~(maLle, mais aussi sur des« » dh;trjlbultelLlrs et on a recrute transformes d'office en Le n't",:)yy\lt:A't" nl"f"'\"t"\f"lC des nf'!;;t-~;f'IIf'r!=; et des qualH:atIves et des de vue pr()Q11ct:Lon et de et en France. Dans un rh,,,n,4-,.,,,, entre de nl~nT'\_nl0" raire », verite convaincante enfin aune lecture ,..,....+'11'"1, • .,. ces romans ades considerations inculture i1 utilise enfin eet outil les 504 LETTRES CANADIENNES 1998 gu'illance 5'avereront sans doute tres utiles aux chercheurs et aux curieux. Le quatrieme article, « Ce que racontent les lecteurs », de Jacques Lemieux, rassemble diverses statistiques officielles et recolte les resultats d/une recherche sur un groupe de lecteurs-temoins de romans best-sellers qui permet de voir, par exemple,les orientations de lecture en fonction du sexe et l'importance de la vraisemblance et de I'affect sympathique envers les personnages. Faire tomber les prejuges et ouvrir un champ d'etude justifie par l'importance sociale et economique du phenomene: ces deux objectifs fixes par les auteurs de Ces livres que vous avez aimes y sont visiblement atteints. On regrettera peut-etre qu'il s'agisse surtout d'une vaste preparation methodologique (dont une bonne part, contingente ala lecture mais utile a la recherche, devrait se situer en annexe d'une vaste monographie), et on souhaitera finalement, surtout en regard de I'article de Denis Saint-Jacques, que ce groupe de recherche entrera dans une veritable analyse du phenomene (social et litteraire) des romans populaires agrande diffusion - cette categorie de best-sellers qui, une fois les statistiques etablies, interesse visiblement plus ces auteurs que les autres livres. Entre autres filons, on note aquelques reprises Ie phenomene relativement recent des best-sellers essentiellement quebecois, inaugure par Le Matou, qui different sensiblement des formes americaines et fran<;aises. Des lors, il faudra trouver un titre qui, au lieu de parodier les livres de sociologie ou de psychologie populaire (tel Ces femmes qui aiment trap), dont on ne parle absolument pas au-dela des listes, imitera celui d'un roman populaire. (DENIS SAUVE) Roland Bourneuf. Litterature et peinture Quebec, L'instant meme, 168 p., 14,95$ Gaetan Brulotte, L'univers de Jean Paul Lemieux Saint-Laurent, Fides, 1996,282 p. Litterature et peinture de Roland Boumeuf s'adresse, lit-on en quatrieme de couverture,« aux professeurs etetudiants du cegep et de l'universite». Estce possible? Ou sont, en effet, les etudiants capables de suivre avec profit Boumeuf sur les deux voies qu'il emprunte pour nous montrer comment elles se rencontrent et s'entrecroisent la OU elles ne sont plus tout afait paralleles? Qui, aujourd'hui, a lu Apollinaire, Aragon, Baudelaire, Bonnefoy, Breton, Butor, Char, Claudel, Diderot, Fromentin, Huysmansl Malraux, Masson, Michaux, Ponge, Proust, Rilke,Valery, Verhaeren,Zola... qu'il faut pourtant bien connaitre pour ne pas se perdre Ie long des 150 pages qu'il leur consacre, aeux et aautant d'artistes qu'il groupe dans douze chapitres qui sont autant de portraits de famille ? Mais, pour celles et ceux qui frequentent les livres et les musees, quel delice! Chacun reverra, par les mots qui activent l'imagination, quantite ...

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