Abstract

This article examines the shifting representations of and discourses produced about Chinese salesmen and their collaborators in the small West African nation of Togo. It suggests that in this context representations of China’s so-called New Scramble for Africa are troublesome, namely because they tend to silence the role of Togolese women traders as producers and as central historical and economic subjects in the making of a postcolonial commodity chain for printed African textiles. In so doing the article questions standard economic theories of global market forces, debunks stereotypes regarding the Chinese advance in West African markets, and challenges assumptions about the vulnerability of African societies.

Abstract

Cet article examine les représentations changeantes et les discours fabriqués sur les commerciaux chinois et leurs collaborateurs dans la nation ouest africaine du Togo. Nous suggérons que dans ce contexte, les représentations de ce qui a été surnommé la “nouvelle ruée” chinoise sur l’Afrique de l’Ouest sont déconcertantes à savoir qu’elles ont tendance à passer sous silence le rôle que jouent les femmes togolaises commerçantes comme productrices et sujets économiques et historiques dans la production d’une chaîne postcoloniale de marchandises pour les textiles africains imprimés. En s’intéressant à cette question, cet article remet en question les théories économiques classiques des forces du marché global, discrédite les stéréotypes concernant l’avancée chinoise sur les marchés de l’Afrique de l’Ouest et défie les hypothèses émises sur la vulnérabilité des sociétés africaines.

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