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SCIENCES HUMAINES 95 Le Grand. Meme la derniere phrase de l'epilogue, enoncee sous forme de question, contribue aeette ouverture. Pourrait-on d'ailleurs imaginer une meilleure formule finale pour eet essai-interrogation? (ELZBIETA GRODEK) Michel Biron, La modernite beIge. Litterature et societe BruxeIles, Editions Labor [etl Montreal, Les Presses de l'Dniversite de Montreal, 1994,425 p., 40 $ L'ouvrage de Michel Biron se structure aut~ur d'une demande de sens aporetique de Ia rnodemite qui, en termes habermassiens, revendique aIa fois l'autonomie des spheres d'activites hurnaines et leur conciliation avec Ie monde vecu. L'ecrivain n'y echappe pas, qui ne pourrait ecrire sur, contre ou simplernent au sein de la societe sans sacrifier son integrite esthetique. Et dans Ie cas de l'ecrivain belge,la question de l'autonomie se pose doublement: d'un point de vue de la modernite et par rapport aux relations avec la France et entre les regions. Biron propose une «lecture evolutive des reponses litteraires al'aporie postulee du projet de la modernite». 11 aborde successivement trois moments qui correspondent ala periodisation dialectique de Jean-Marie Klinkenberg: une phase centripete, nationaliste, de 1875 a1895 (<

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