Abstract

This essay argues for a broader appreciation of Pauline Johnson’s creative range and poetic accomplishment. Rereading her work in relation to some of J. Edward Chamberlin’s ideas about narrative and about home brings fresh perspectives to her writing and reception in relation to her reversal of the White masculine gaze in her representations of Native peoples, Canadian history, wilderness, and gender. Her first Euro-Canadian audience used her work to assist with their own indigenization and help them feel at home in Canada. Because most current readers construct Johnson as figure of resistance, concentrating on a small selection of her poetry on Native topics, they continue to ignore her poems that invoke a female voice to possess the wilderness, along with her innovative erotic verse that reinhabits the female body by empowering the female gaze.

Abstract

Cet article veut encourager une plus grande appréciation de la portée créative et des accomplissements poétiques de Pauline Johnson. Une relecture de ses œuvres à la lumière de certaines des idées de J. Edward Chamberlin sur les histoires et leur provenance permet d’examiner ses œuvres et leur réception avec des yeux nouveaux en ce qui concerne son inversion du point de vue de l’homme blanc dans ses représentations des peuples auto-chtones, de l’histoire canadienne, de la nature sauvage et des relations hommes-femmes. Ses premiers auditoires euro-canadiens se sont servis de ses œuvres pour les aider dans leur propre indigénisation afin de se sentir plus à l’aise au Canada. Comme la plupart des lecteurs perçoivent Pauline Johnson comme une image de la résistance et se concentrent sur une petite sélection de sa poésie sur des sujets autochtones, ils continuent de ne pas porter attention à ses poèmes invoquant la parole féminine pour prendre possession de la nature sauvage, ainsi que de ses vers érotiques innovateurs qui habilitent le point de vue féminin.

pdf

Share