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people only when necessary, preferring the uncomplicated demands of domestic animals, safe behind the encircling moat of desensitizing household routine. 'Chasing,' like all gerunds, denotes incomplete, therefore potentially dangerous action, but is less threatening than 'loving.' Keeling gives each a witty, periodic idiom, another protective moat in the firm completion and finality of epigram, but their actions sometimesconfirm, and sometimesmockironically, theillusion ofwisdom in their rhetoric. Similarities of idiom, setting, and situation from story to story provide a common ground to highlight essential differences among protagonists in the range of possibilities, from moral idiocy to emotional understanding, that may arise from estrangement and self-absorption. In 'Berthilde's Holiday' Keeling breaks the circle to admit the needs, demands, and sufferings of another; a superb story, deftly coalescing recurrent elements from throughout the collection, including the 'living' circle of birth and death, in a perceptive, affecting depiction of 'loving.' Tom Marshall takes a less intense, somewhat squint-eyed but nonetheless perceptive look at loving in Glass Houses (Oberon, 129, $23.95, $12.95 paper), which chronicles the further misadventures, mostly amatory of a sort, of his familiar protagonist Harold Brunt. Brunt is an amiable, witty creation, and if there is little new in this collection but the plots, those plots are exceptionally well wrought, the characterization deftly poignant , and the dialogue adroit. Marshall is a raconteur on paper, and continues to hone skills deserving a wider audience. Not a championship season, but Ferguson redeems it from mediOcrity, and there's always ... Romans PIERRE HEBERT Romans du terroir, de mceurs urbaines, psychologiques, du cas de conscience: ces etiquettes commodes, qui ont servi acaraeteriser plus de cent ans de production romanesque au Quebec, perdent de leur charme devant Ie nombre important d'ceuvres qu'elles excluent, de sous-genres dont elles ne tiennent pas compte, sans parler de leurs propres llinites defmitoires. Certes crees par des effets avant tout institutionnels, ces encadrements reducteurs genent encore plus lorsqu'on se propose de parcourir une annee lith?raire en particulier, comme ce sera Ie cas id, a une epoque OU pluralisme, polymorphisme, baroque, eclatement, discontinu , se lancent des coups d'ceil complices. Renon~ant des lors atoute tentative de mettre des abots aux n~cits de 1985, I'on se reservera ici Ie privilege d'insister sur la specificite des ceuvres elues, de signaler des recoupements sans incidence necessaire avec la production anterieure ou ROMANS 17 future, de laisser a d'autres qui suivront Ie soin d'epingler les romans dans des horizons plus vastes. Car !'on viendrait il peine de signaler que 'l'intelligence du quotidien' (Ie mot est de Lise Gauvin, a propos de Maryse) preoccupe plusieurs auteurs, ce quotidien rut-il passe (cas-type: Les Filles de Caleb) ou present (Encore une partie pour Berri), avec parfois un ton satirique un tantinet desabuse (La Note de passage), qu'il se trouverait d'autres textes pour opposer un deni flagrant (Agonie, La Constellation du Cygne), textes qui explorent une nouvelle mytholcigie, voire une nouvelle mystique. Il apparait, de prime abord, que Tintelligence du passe' s'exerce au moyen des voies romanesques les plus traditionnelles. Cette constatation n'emousse cependant en rien !'interet d'un roman comme celui, par exemple, d'Arlette Cousture, Les Filles de Caleb (tome 1; Le Chant du coq, 1892-1918; Quebec/Amerique, 528, $18.95). Depuisquelques annees, la recolte annuelle comprend un texte de 500 pages ou plus, de Beauchemin il Carrier. L'obesite, dans pareil cas, est toujours a redouter, mais Ie roman d'Arlette Cousture ne nous glisse jamais d'entre les mains, ce qui est deja vertu. Alors comment presenter cette longue histoire? En se limitant Ii l'essentiel, mais !'anecdote apparaitra peuH!tre un peu simple. L'auteur raconte, en quatre tranches couvrant un peu plus d'une vingtaine d'annees, la vie d'Emilie, fille de Caleb Bordeleau. Maitresse d'ecole a seize ans, elle ceuvre a Saint-Tite avec grand bonheur. Puis elle se fiance, bien brievement, avec !'inspecteur Henri Douville: car celui qu'elle aime est en verite son ancien eleve, Ovila Pronovost, qu'elle epousera enfin. La vie d'Emilie, marquee par dix matemites, connaitra une serie de hauts et de bas...

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