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24 LETTERS IN CANADA 1989 pierre est un roman de }'intelligence, du feu de la connaissance, de }'architecture et de }'amour. C'est aussi un roman qui raconte certains aspects de l'histoire de la Nouvelle-France. 11 s'agit de l'histoire d'un personnage reel, Claude Bailiff, architecte mac;on qui est venu en 1675 de France en Nouvelle-France pourconstruire plusieurs batiments dont Notre-Dame de Quebec, Notre-Dame de la Victoire, Le Palais episcopal et la maison de Jolliet. Le roman presente ce recit en trois parties. La premiere raconte l'enfance pauvre de Bailiff en Normandie eta Paris, son amour emouvant pour une petite fille de la rue, Catherine, et sa rencontre avec Maitre Limbourg, architecte, qui lui enseigne les fondements de l'art. Apres avoir approfondi son metier en Italie et apres avoir travaille a Paris, Bailiff accepte }'invitation de Monseigneur de Laval d'aller construire un nouveau pays en Nouvelle-France. Deux themes sont privilegies dans cette premiere partie, la connaissance (qui fait }'objet d'une reflexion passionnante) et I'amour, themes dont les pistes s'entrecroisent souvent: 'Claude se jeta dans 1'etude avec une faim qui comme I'autre, ne se calmerait jamais.' La passion de Bailiff pour la chair et la pierre hante le recit entier meme s'il ne retrouvera jamais la fille aimee de son enfance: 'Catherine. Couleur d'or, lumiere du soir d'automne ... Couleur de brume ensolleillee.' La deuxieme partie du recit privilegie la description de la vie en Nouvelle-France avec notamment les moeurs des lndiens etles difficultes de }'architecture. Une troisieme partie, enfin, nous montre un Claude Bailiff au coeur de la foret ou il va trouver la mort. Bien ecrit, dense, sans pour cela etre difficile a lire, ce beau roman alimente la reflexion en renouant avec les fondements architecturaux et imaginaires de l'histoire du Quebec. Pour conclure, je me permets d'offrir une suggestion aux lecteurs de cette chronique. 11 faudrait lire le roman de Folch-Ribas en dernier lieu, c'est-a-dire apres les romans feminins et apres tous les autres, y compris ceux que Pierre Hebert a discutes, car La Chair de pierre, c'est incontestablement un roman de la continuite et du renouvellement: en d'autres mots, une porte d'entree aux annees 90ยท Poetry RONALD B . HATCH For the poets of Canada- a new-found land and a post-colonial countrythe attempt to locate the shared ideas and values which ground our being has taken two main directions. Since the nation lacks a sense of a founding constitution, writers have sought to establish connections with the land itself (and here one understands the land in all its regional ROMANS 25 diversity) or to situate the individual within a metaphysical, religious frame of experience. One recalls that the rivalry between the two magazines Preview and First Statement in the early 1940s was in large part over whether writers should work within mythological structures or should root their poetry in the actuality of the life of the nation. In surveying the multitude of poetry books published in 1989, one sees that the writers who explore the metaphysical connections have created the stronger verse, while those who look to connect the individual to topography or everyday life continue as an important presence, but have developed a less powerful body of work. The surprise (and delight) of 1989 has surely been the appearance of a large, handsome volume by Margaret Avison entitled No Time (Lancelot, 185, $9.95 paper). Like William Wordsworth's, Avison's reputation has rested on her early poetry. Her two volumes from the 196os, Winter Sun and The Dumbfounding (recently reissued as a single volume), have been considered crucial to the development of modernism in the post-1940s period. Often regarded as the most difficult and demanding of Canada's poets, Avison has become a central figure in the fostering ofmetaphysical exploration. Yet Avison's later poetry, especially her third book, sunblue, with its orthodox religious views, has been regarded as falling off in power, declining into a conservative ideology and a flattened verse style. The appearance ofher rtew poems, however, will almostcertainlychange this evaluation. Reading...

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