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1 56 Women in French Studies territorialisation qui est aussi un désir de mouvement et de liberté. André Brochu étudie les textes liminaires Geste et Veille en évoquant les rapports mère/fille, l'utilisation du dialogue, et le rôle primordial de l'écriture qui apermis àAlonzo de survivre et de nous faire partager son expérience personnelle etuniverselle. Carlos Seguin, dans son analyse de Geste, tente de répondre aux questions que pose le corps souffrant, questions avec lesquelles AmA essaie de composer dans et par l'autobiographie et l'écriture reflexive. La tension entre le corps figé et l'esprit mobile est omniprésente ; Louise Forsyth souligne la mise en scène de ces tensions entre le mouvement et l'immobilité, et la théâtralité qui résulte des dialogues qui foisonnent dans tous les textes d'AmA. La majorité de l'oeuvre d'Alonzo se consacre à l'étude de la mobilité pour mieux vaincre la paralysie du corps par l'énergie de la tête et une volonté de fer. Les trois articles suivants abordent le sujet du théâtre et de la danse. Celita Lamaranalyse commentAlonzo, qui avaitprivilégié le point de vue de la fille dans Veille, accorde maintenant la parole à la mère dans Une lettre rouge, orange et ocre. Cara Gargano contraste la physique classique avec la physique quantique pour en conclure que cette dernière correspond le mieux aux mouvements de la danse tels que les décritAlonzo. Lucie Joubert, qui aparticipé au Festival de Trois à deux reprises, rappelle comment Alonzo savait motiver ses collaborateurs et collaboratrices pour livrer le meilleur d'eux-mêmes. Julie Leblanc aborde la correspondanceprivilégiée entreAnne-MarieAlonzo etDenise Desautels, soulignant sa nature métatextuelle, la quête de l'autre, la séduction réciproque et l'occasion pourAmA de commenter ses propres oeuvres. C'est par l'échange de lettres et le motif épistolaire qui reviennent si souvent chez Anne-Marie Alonzo que Janine Ricouart choisit de conclure ce recueil d'articles en hommage à son amie et collaboratrice. Riccouart note au passage l'intertexualité avec Cixous, Colette et Duras et commente quelques textes clés - L 'immobile, Gallia et Bleu de mine pour mieux exprimer, au nom de tous les collaborateurs de ce recueil et des lecteurs présents et à venir, sa gratitude et son admiration à une écrivaine, femme de combat, dont la mort ne passe pas. Pascale Vergereau-DeweyKutztown University Translations Constant, Paule. Ouregano. Margaret Miller, trans. New York: Lexington Books, 2005. Pp i-xxiii; 195. ISBN 0-7391-1065-9. $60.00 (Cloth). ISBN 07291 -1066-7. $16.00 (Paper). Constant, Paule. Ouregano. Paris: Gallimard, 1980. ISBN 2-0702-0438-3. Margot Miller's masterful translation ofOuregano, by Paule Constant, nominated in 2005 forboth the PEN Translation Prize and theAldo and Jean Scaglione Prize for the translation ofa literary work (MLA), renders Constant's 1980 novel accessible to an Anglophone audience for the first time. Miller's clear prose and Book Reviews157 retention of local French terms pertaining to life in an African French colony of the 1950s draw the reader into the narrative while imparting a touch of exoticism . As translator, Miller is occasionally present in the text via elements designed to enrich Ouregano for English-speakers. She hasjudiciously included footnotes providing stylistic, geographical, cultural, and historic explanations. Moreover, her translator's preface, which mentions her own connection to westernAfrica in the 1960s, enhances the novel's verisimilitude, all the while giving it a personal touch. Ouregano provides readers (of English) with a fresh look at the final decade of France's colonies in central and western Africa, albeit from an ironic perspective. The novel depicts the French administration ofOuregano, an imaginary Central African country ofthe 1 950s. Often called paternalistic, the colons or colonists portrayed in the novel are seen as childish pleasure-seekers confined to their own circumspect world. Gone is any pretense of governing the native population for its own good. As Ouregano's narrator puts it, "The whites [sic] ofOuregano did not see the blacks [sic] dying" (39). The French colonists' inability to perceive anything beyond theirparties and other petty, selfish concerns has serious implications...

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