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Préface Catherine R. Montfort Après de nombreuses années au service de WIF — Créatrice et gestionnaire de la première liste électronique (1995-2000), Présidente de l'association (2000 à 2004), Co-Rédactrice des volumes orange (2002 et 2006), et finalement Directrice de rédaction des volumes courants de Women in French Studies de 2005 à 2008 — me voici prête à rendre mon tablier editorial de la revue, quelque peu mélancolique de ne plus faire un travail qui m'a passionnée, mais soulagée aussi, surtout que six volumes, bientôt sept avec la parution cet automne des essais sélectionnés de la troisième conférence WIF, sont là pour baliser la route et témoigner du travail accompli. J'ai le très grand plaisir d'annoncer que Dawn Comelio de l'Université de Guelph qui a été en charge de la production depuis 2005 va prendre ma relève le 1er janvier 2009. Je la remercie de m'avoir épaulée, et lui souhaite bonne route dans sa nouvelle tâche ! J'ai aussi le plaisir d'annoncer que Colette Winn (Washington University) va maintenant remplacer Jerry Nash au Comité de Conseil. Jerry Nash (University of North Texas) vient de prendre sa retraite. Colette Winn est une chercheuse exceptionnelle sur le XVIe et nous sommes ravi/e/s de l'accueillir au sein de ce comité. Autre joie, Evelyne Accad (Université d'Illinois, Champaign-Urbana et Université libano-américiane de Beyrouth) a accepté de faire partie du Comité de conseil. Cette écrivaine eminente dont l'écriture mélange le tragique et le poétique est l'auteure de nombreux volumes qui relient le personnel au politique dans un effort de résoudre les problèmes de l'oppression des femmes. Le tout demier volume intitulé Femmes du crépuscule contient des nouvelles écrites entre 1970 et 1980, mais reprises et publiées en 2008. Passons au volume 16 qui continue la lignée des volumes courants avec huit articles, le meilleur essai gradué et un entretien. Cet entretien avec l'écrivaine Marie Etienne est le deuxième à paraître dans la revue, le premier datant de 2001. Ce qui caractérise le volume 16, c'est le nombre important d'essais sur la période moderne, articles riches et variés comme nous allons bientôt le voir. Mais auparavant, je fais appel aux spécialistes des siècles de l'Ancien Régime et leur demande de proposer des articles en masse à la revue car WIF est au service de toutes les femmes — anciennes et modernes. Pas de Querelle des Femmes chez nous ! Notre premier article en témoigne. Il porte sur la symbolique 10Women in French Studies spatiale derrière l'écriture de Marguerite de Navarre dans VHeptaméron (Corinne Wilson). Le reste des essais peut se diviser en deux lots à peu près égaux, le premier plus ou moins centré sur l'Hexagone (4 articles), le second sur les pays francophones (3 articles). Le premier essai interroge les œuvres des écrivaines juives de l'après guerre jusqu'à nos jours et analyse tout particulièrement les écrits d'Elisabeth Gilles, de Myriam Anissimov, d'Eliette Abécassis et de Karine Tuil (Lucille Cairns). Je rappelle que Karine Tuil est cette auteure qui, dans Douce France, a écrit : « Dans une démocratie, tu peux te moquer des vivants, pas des morts. Dans une dictature, c'est l'inverse ». En ce jour anniversaire de la mort d'Alexander Solzhenitsyn, cette citation me paraît tout à fait juste. Le second article se penche sur ce grand classique qu'est Enfance de Nathalie Sarraute et analyse la temporalité verbale en termes de focalisation (Lina Avendaño Anguita). Le troisième est une étude comparative d'Une Femme d'Annie Emaux et du Livre de ma mère d'Albert Cohen. Malgré des styles opposés, des portraits maternels antithétiques et une façon différente de relater l'impact du décès maternel, l'auteure montre comment pour les deux écrivains le témoignage littéraire tente une réparation posthume vis-à-vis de la mère (Véronique...

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