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Book Reviews1 5 1 André Gide dans la vie de Beck, lorsque peu avant la mort de l'illustre écrivaine, elle a été sa secrétaire. L'entretien entre Beatrix Beck et Frédérique Chevillot intitulé « Tout... tout a un sens » fait découvrir les rapports de l'écrivaine à ses textes puisqu'on lui demande de réagir à mesure que les titres de ses ouvrages sont évoqués. Ainsi, Beck nous livre ses souvenirs quant à la publication de ses livres mais aussi nous donne à entendre une voix candide et précise. À lire les paroles de Beatrix Beck, on a le sentiment de partager avec son interlocutrice un grand privilège — celui de profiter de la disponibilité de Beck, maintenant nonagénaire, avant qu'il ne lui « arrive quelque chose » pour reprendre son euphémisme lorsqu'elle évoque avec malice son inévitable mort (Brèves 2 1 ). Trois autres sections complètent le dossier : « Beatrix Beck et la critique littéraire » composée de comptes rendus et critiques portant principalement sur ses ouvrages les plus récents ; « La presse du Prix Goncourt 1 952 » ; et un bref essai d'Annye Castonguay, « L'art de la nouvelle selon Beatrix Beck », mettant en valeur le style beckien, à la fois cocasse et incisif. Ainsi, comme l'illustre ce dossier, la deuxième étape de la carrière de Beck confirme non seulement une remarquable maîtrise de la concision mais aussi une finesse et une perspicacité de la nature humaine saisies dans le scintillement cru et direct du verbe. Pour reprendre le constat de Valérie Marin la Meslée, dans les Confidences de gargouille recueillies quelques années plus tôt, on retrouve chez Beck « une voix rare, celle d'un écrivain majeur et d'une personnalité profondément originale » (xi). Il faudrait ajouter à cela que la variété et la complexité des héroïnes de Beck se montrent d'une grande richesse pour l'étude de la représentation des personnages féminins. Ce numéro de Brèves, en rendant hommage à cette écrivaine trop peu connue, constitue une importante contribution à l'étude de la nouvelle ainsi qu'aux recherches féministes. Frédérique ArroyasUniversity of Guelph Linda M. Lewis. Germaine de Staël, George Sand, and the Victorian Woman Artist. Columbia and London: University of Missouri Press, 2003. Pp I-XII, 278. ISBN: 0-8262-1455-X. $39.95. Lewis studies the work of six writers who portrayed women as artists at a time when being an artist was the privilege of men. Women were meant to inspire; men, on the other hand, executed the works of art. But Germaine de Staël who wrote Corinne and George Sand, the author ofConsuelo and its sequel La Comtesse de Rudolstadt, created a new woman myth. They were instrumental in influencing Victorian English women writers, four of whom were greatly indebted to de Staël and Sand. They portrayed fictional female artists, poets, singers and actors, and reflected in the Künstlerroman on a woman's creativity and the conditions that lead women to succeed or fail as artists. Lewis's brief introduction provides a concise summary ofthe contents of her book to guide one through the maze of Egyptian, Greek, Roman, and 1 52Women in French Studies Judeo-Christian myths and the cult ofthe female genius that she explores (11). The cult ofthe female genius includes the Sibyl, the divine Sophia, the Pythian oracle, the Minerva/Athena myth, the Proserpine and the Virgin Mary/Mariam myths (Mariam is Moses' sister); the myths of Isis, ??, Cleopatra, Theobia; the Demeter/Persephone myth, the Arachme myth of a female artist spinning her own story; and the Ariadne myth that untangles the skeins of experience and exits into the light. Concepts such as Spousa Dei and Virgo Sapientissima (the "most wise" virgin) became associated over time with Nature, Equality, Modesty, Truth, Law, and most frequently Liberty. In her panorama of such myths, Lewis engages a dialogue with feminists of modern and recent times, from Christine de Pisan's The Book ofthe City ofLadies, to Luce Irigaray's This Sex That Is Not One and Hélène Cixous' "The Laugh ofthe Medusa...

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