In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:

1 50Women in French Studies examines the French literary tradition of travel texts with its emphasis on questions ofdesire, authenticity and death. She argues that the traveling body is modern in that it is reduced to parts and perceived as fragmented or mutilated , as Nizan sees it in Aden Arabie. She also discusses the portrayal of foreign bodies in these travel texts which, surprisingly, devote little time to describing, presenting or investigating actual foreigners. Healey succeeds in inspiring in her readers a desire to read, or reread, such lesser known writers as Morand, Segalen and Nizan. She also provides an excellent bibliography oftravel writing. The period she chooses to study is most representative ofthe shift in French representation ofthe foreign from the exotic to the ethnographic. Healey argues convincingly that these travel texts exemplify the paradox of traveling only to find, or lose, one's self, and therefore best capture the modernist experience of the self as other. Sonia AssaSuny College at Old Westbury Jean-François Kosta-Théfaine, Ed. Numéro Spécial de Brèves sur Beatrix Beck. Brèves 68. Villelongue d'Aude : Atelier du Gué, 2003. Pp 144. ISBN: 2 913589 34-0. 10 €. Née en 1914, Beatrix Beck a maintenant à son actif une appréciable carrière littéraire consacrée par la publication de 28 livres. Cette carrière se divise en deux périodes distinctes — celle des romans ( 1 948- 1 990) et celle des nouvelles (1990-2000)—, lit-on dans le numéro spécial de Brèves, revue de l'actualité de la nouvelle, qui lui dédie un numéro spécial. Depuis 1980, Brèves propose chaque trimestre des nouvelles inédites, des informations sur l'actualité du genre. Le dossier sur Beatrix Beck rassemble des articles, portraits, entretiens et critiques qui reconstituent la vie, la personnalité et l'apport littéraire de l'auteure. Certains lecteurs sans doute connaissent Beck par le biais des événements les plus médiatisés de sa carrière : prix Goncourt 1952 pour son roman Léon Morin, prêtre et son adaptation cinématographique, neuf ans plus tard, par Jean-Pierre Melville, mais encore au printemps 2004, sa réapparition sur scène à Paris dans un spectacle signé Jean-Pierre Nortel. Par contre, ce sont ses nouvelles, moins connues, qui sont ici mises en vedette. Le dossier de Brèves s'ouvre avec un conte « La moindre des fées » où l'on retrouve un des thèmes chers à Beck : la rencontre du merveilleux dans la vie quotidienne. Son écriture mordante aux reflets d'humour et d'humanisme donne le goût de relire ou de découvrir ses textes. À la suite de cette nouvelle, le portrait de Beatrix Beck est patiemment esquissé. JeanFran çois Kosta-Théfaine retrace les événements majeurs qui ont marqué sa vie difficile, de sa naissance en Belgique à son établissement dans sa petite maison en Normandie achetée avec l'argent du Goncourt. Susan Petit dans« Le parcours littéraire de Beatrix Beck » fait le point sur l'évolution d'une carrière où l'autobiographique a fait place à un regard pénétrant sur les mœurs d'une société, tandis que Henri Heinemann examine le rôle joué par Book Reviews1 5 1 André Gide dans la vie de Beck, lorsque peu avant la mort de l'illustre écrivaine, elle a été sa secrétaire. L'entretien entre Beatrix Beck et Frédérique Chevillot intitulé « Tout... tout a un sens » fait découvrir les rapports de l'écrivaine à ses textes puisqu'on lui demande de réagir à mesure que les titres de ses ouvrages sont évoqués. Ainsi, Beck nous livre ses souvenirs quant à la publication de ses livres mais aussi nous donne à entendre une voix candide et précise. À lire les paroles de Beatrix Beck, on a le sentiment de partager avec son interlocutrice un grand privilège — celui de profiter de la disponibilité de Beck, maintenant nonagénaire, avant qu'il ne lui « arrive quelque chose » pour reprendre son euphémisme lorsqu'elle évoque avec malice son inévitable mort (Brèves 2 1 ). Trois autres sections...

pdf

Share