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270Women in French Studies v Cristianos à Petrer, Espagne, après en avoir été d'abord exclues. Pour sa part, Catherine Rognon-Ecarnot montre que les œuvres littéraires de Monique Wittig révèlent une conception originale du genre sexuel. Elles sont tout aussi importantes pour comprendre le point de vue de cet auteur que ses essais politiques qui, d'ailleurs, leur sont souvent postérieurs et qui reçoivent généralement beaucoup plus d'attention critique. Isabelle Dhommé reconnaît que le travestissement est un procédé souvent utilisé au cinéma dans son article sur les choix vestimentaires, en ville et à l'écran, de Garbo, Dietrich et Hepburn. La section « varia » de ce volume est également consacré au cinéma. Les essais de Brigitte Rollet et Geneviève Sellier contribuent à notre compréhension des images de femmes dans le cinéma de la Nouvelle Vague (Sellier) et sur les cinéastes françaises depuis 1968 (Rollet). Rollet et Sellier offrent également un très bon bilan de la recherche sur le genre dans le cinéma français. Elles décrivent une situation parallèle à celle qui existe pour les études sur le travestissement. Rollet et Sellier, ainsi que Bard et Pellegrin, montrent que les théories féministes et les cultural studies, bien qu'elles s'inspirent souvent de penseurs français, sont peu explorées dans les universités de l'hexagone. Toutefois, ce volume nous permet d'espérer qu'un changement s'opérera. Il fournit certainement la preuve de la richesse du savoir qui découle de l'application de ces théories. Margot IrvineUniversité de Toronto Louise Larivière. Pourquoi en finir avec la féminisation linguistique ou À la recherche des mots perdus. Montréal: Boréal, 2000. Pp. 149. ISBN: 2-7646-0073-9. I recommend Louise Larivière's book for several reasons. First of all, it is the work ofa linguist; the feminization ofterminology is, after all, a linguistic matter. As the author herself puts it, with a characteristic touch of sarcasm , "La féminisation étant une question de langue, il importe, avant toute chose, de s'appuyer sur des considérations linguistiques et non sur des 'états d'âme'" (12). Although she uses arguments based on a reasoned analysis, of syntactic principles, for instance, Larivière avoids jargon. Precise linguistic terms, when required, are explained. Written clearly and often in a conversational style, the book is always accessible—and sometimes even hilarious in its examples. Those already familiar with the issues will find a good survey of past efforts—also revealed in the extensive bibliography and notes, but not, unfortunately , in an index. Larivière has consulted government documents from Belgium, Canada—as well as the provinces of Ontario and, especially, Quebec —France, Switzerland, and the United States, educational policy, articles from the press, dictionaries, grammars, volumes by other scholars, as well as literary works by two feminists to whom she has dedicated her book: the Québécoise Louky Bersianik ["fabrique[z] [d]es néologismes. . . sinon, vous n'existerez pas," (27)] and the French Benoîte Groult ["[l]es mots sont vi- Book Reviews27 1 vants, ils font exister les choses" (26)].Through these many sources, Larivière combats the false notion that only a few militant feminists from Quebec find linguistic feminization compelling. Specifically, the book responds to eight arguments. Most of them come from men, and mostly French men—particularly "'ces messieurs' de l'Académie" (112)—whom Larivière charges with a "messianic" attitude toward the language. However, she acknowledges the opposition of certain women, either because they feel powerless or because they enjoy reflected glory from their husbands' power, which the wives consider threatened by feminization. Larivière proceeds upon the following premise: "La langue a tout ce qu'il faut, grammaticalement parlant, pour féminiser les noms. . . " (30). Two ofher topics will serve as examples: 1) The use ofthe masculine as both specific and generic leaves a gaping hole in the language, obscures women's role, and can lead to absurdities of the following type: "L'homme est un mammifère; il allaite ses petits" (46; quoted from Thér...

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