Abstract

Cet article documente l'élaboration d'un programme de justice pénale à l'Université de Winnipeg. Il la positionne au sein de la croissance des champs d'études de la criminologie et de la justice pénale au Canada. Le programme de justice pénale de l'Université de Winnipeg a commencé en tant que diplôme interdisciplinaire par cumul, mais, après un processus d'autoréflexion et de découverte, la faculté de justice pénale a tenté de construire un programme qui, sans pour autant perdre de vue son passé appliqué, était surtout théorique. Le cheminement peut être décrit comme étant une atténuation de l'orientation des services de protection (Frauley 2005) - une description quelque peu péjorative de la justice pénale faite par les universitaires se spécialisant en crime, droit et société. Les auteurs localisent l'élaboration de ce programme parmi les changements au sein du modèle traditionnel des arts libéraux de l'éducation postsecondaire au Canada et réfléchissent à quelquesuns des nouveaux défis auxquels des départements similaires font face dans le climat socio-économique et politique actuel. L'article tente d'ouvrir le dialogue au sujet de la nature de l'enseignement de la justice pénale au Canada, utilisant l'Université de Winnipeg en tant qu'étude de cas pour le développement de la discipline au Canada dans un contexte postsecondaire.

Abstract

This article traces the development of a criminal justice (CJ) program at the University of Winnipeg and places that development in the context of the growth of criminology and criminal justice fields in Canada. The CJ program at the University of Winnipeg began as a distributed and interdisciplinary major, but through a process of self-reflection and discovery, CJ faculty attempted to build a program that was theoretically oriented while not losing sight of its applied roots. The journey can best be described as a mitigation of the protective-services orientation - a somewhat pejorative description of CJ levelled by critical scholars of crime, law, and society. We situate the development of a CJ program at the University of Winnipeg alongside shifts in the traditional liberal arts model of post-secondary education in Canada and reflect upon some of the emerging challenges that face similar departments in the current socio-economic and political climate. The article attempts to open up debate and dialogue about the nature of CJ education in Canada and offers the University of Winnipeg as a case study of the development of the discipline in Canada in a post-secondary context.

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