Abstract

Elke Winter’s latest work on pluralism and national identity has an iconoclastic quality that helps put Canadian multiculturalism in a new and more interesting light. But it also raises troubling questions about how this national tradition operates. This critique focuses on six aspects of her work: 1) the othering process that persists within the pluralist dynamic; 2) the moral questions surrounding negotiation; 3) whether normative pluralism has any moral qualities; 4) the absence of intention in the process she describes; 5) the implications of her work for our understanding of nation-building; and 6) the conformist qualities of Canadian multiculturalism.

Le caractère iconoclaste des derniers travaux de Elke Winters sur le pluralisme et l’identité nationale permet de jeter un éclairage nouveau et plus intéressant sur le multiculturalisme canadien. Mais il soulève aussi des questions troublantes sur la manière dont cette tradition nationale opère. Cette critique se focalise sur six aspects de ces travaux : 1) l’image de l’Autre qui persiste au sein de la dynamique pluraliste; 2) les questions morales autour de la négociation; 3) si un pluralisme normatif a une quelconque qualité morale; 4) l’absence d’intention dans le processus qu’elle décrit; 5) les implications de ses travaux dans notre compréhension de la construction d’une nation et 6) le caractère conformiste du multiculturalisme canadien.

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