Abstract

This essay examines the subversive political potential of censored cartoons by the Guantánamo prisoner, Sami al-Hajj. In McLuhan's terms, these cartoons constitute cool media, which I read as a rhetorical response to biopolitical (Foucault) forms of governmental power. I conclude by reflecting on the ethical demands of such media.

Cet article analyse le potentiel politique subversif des dessins censurés de Sami al-Hajj, prisonnier à Guantánamo. Selon les termes de McLuhan, ces dessins constituent un médium froid, et l'auteur les interprètes comme étant une réponse rhétorique aux formes biopolitiques (Foucault) de l'autorité gouvernementale. L'auteur conclut en se questionnant sur les exigences éthiques d'un tel médium.

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